Après avoir collaboré avec Tony Allen, le duo a dévoilé un visage musical insoupçonné de Naples avec leur album Nuova Napoli et les deux volumes des compilations Napoli Segreta
Avant leur concert au Montreux Jazz Festival dans le Liszto Club, Mathieu Girod avait rencontré le plus funky des groupes napolitains, Nu Guinea. L’occasion de parler de leur fameux album Nuova Napoli, inspiré par la scène disco-funk de Naples, et découvrir leur futur opus de la compile Napoli Segreta qui explore la scène obscure des 70s et résolument dansante de cette mythique ville italienne.
Nu Guinea est une histoire de rencontre, entre deux amis originaires de Naples, Lucio Aquilina et Massimo Di Lena. Outre cette ville en commun, ils sont djs et vivent à Berlin. Il vont naturellement se retrouver en colocation et commencer à digger des sonorités vintages d’Afrique et d’Amérique du Nord. Ces recherches vont les mener à enregistrer un premier album en 2016, The Tony Allen Experiments, avec le légendaire batteur de l’Africa 70 de Fela Kuti. Le binôme va ensuite s’intéresser à leur ville natale, Naples.
Il faut dire que la scène napolitaine des années 70 regorge de trésors musicaux. Du disco, du jazz-funk, un brin d’exotica, des polyrythmies, des raggazze chantant en dialecte napolitain, du boogie influencés par des rythmes africains, Nu Guina va mettre en lumière cette époque et pour cela, s’entourer de musiciens pour composer et sortir leur album Nuova Napoli en 2018. Il s’en suivra les deux volumes de leur compilation Napoli Segreta, un véritable travail d’archéologue qui réunit une vingtaine de titres de groove napolitain composés entre la fin des années 70 et le milieu des années 80.
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