L’anniversaire du jour est une affaire de batterie, de house, de hip-hop et de bourrasque.
Richard McGuire, bassiste du groupe Liquid Liquid, décrit le morceau éponyme qui ouvre leur EP Optimo comme la sensation d’être placé à l’épicentre de la rencontre entre 4 tornades. Visuellement ça ressemble à de grande spirales rouges, noires et jaunes, qui recouvrent la pochette de cette arme secrète des bons DJ de l’époque.
Côté son, c’est un groove et un boulot de percussion très travaillé, avec une armada d’instruments différents. Des cymbales, des batteries, des cloches de vache, des congas, une batucada sous forme de galette, un orchestre en 45 tours, qui s’écoute jusqu’à l’usure.
L’EP de Liquid Liquid entre rapidement en rotation régulière sur les platines des radios afro-américaines et reçoit un très bon accueil critique de la part des auditeurs. Un succès qui se transmet évidemment aux clubs. Au Paradise Garage, temple new-yorkais de la house, c’est un détonateur ravageur et dans le hip-hop, c’est du “tout-cuit” pour les breakdancers.