À Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Bordeaux, encore ailleurs, les équipes de Nova vous proposent leurs bons plans du week-end du 2 février. Pour réfléchir, danser, voir, écouter, faire un pas de côté et un autre encore à côté.
À Paris
Histoires Vraies – MAC VAL, Vitry-sur-Seine (du 4 février jusqu’au 17 septembre)
Pour cette nouvelle exposition, le Musée d’art contemporain du Val-de-Marne réunit les œuvres d’une quarantaine d’artistes de différentes générations. Et ils possèdent tous une chose en commun : raconter des histoires à travers leur art. Cette exposition se situe entre autobiographie, art et fiction.
De 2,5 à 5€. Plus d’infos.
Acid Arab – Olympia, Paris XVIIIe (jeudi 9 février)
Le collectif, souvent entendu chez Nova, investi l’Olympia pour présenter leur troisième album : Trois. Pour ceux qui ne savent toujours pas qui est Acid Arab, on le rappelle, c’est un collectif pionnier de “l’éléctro oriental touch” qui mélange donc musiques du monde arabe et musiques électroniques.
35€/Complet. Plus d’infos.
Eugène Atget – Chapelle du Carmel, Libourne (Jusqu’au dimanche 19 février)
À Bordeaux
Enfant du pays libournais, Eugène Atget est surtout un pionnier de la photo. Dès la fin du XIXe siècle, ce « Balzac de la caméra » a multiplié les séries dans un Vieux-Paris bouleversé par les travaux du baron Haussmann. Répertoires pittoresques, topographies éphémères, évocations spectrales d’un fantastique social : ses plaques, sépia, violacées, redécouvertes par Bérénice Abbott, ont placé la photo au rang d’art et de média, inspirant les surréalistes (Man Ray), les reporters et les philosophes (Walter Benjamin).
Gratuit. Plus d’infos.
Rozi Plain – Blonde Venus (mercredi 15 février)
De la musique avant toute chose, et de la nuance qui fiance le rêve au rêve. Oui, c’est du Verlaine. Ça rime avec Rozi Plain, mélodiste indie-folk aux compos alcyoniennes. Son album Prize, gracile comme du Air période Love 2 chez François & The Atlas Mountains, a fait tilt avec notre jukebox intime. À commencer par « Help », playlisté sur nos ondes, parfait exemple de ces chansons flottantes, à écouter « comme on chercherait des formes dans les nuages » (dixit le Guardian), loin des aulx de basse cuisine.
11/14€. Plus d’infos.
À Montpellier
Passopark avec Dizzy Sounds & Bigloo’p – Parc Rimbaud,(vendredi 10 février)
17h30 : BIGLOO’P (Mix Groove & More) : un des projets de l’artiste montpelliérain Loïs Hammel, chanteur, rapeur et beatboxer.
Avec sa loopstation RC 505, il vous propose des instrumentales afrobeat, rap, house ou encore salsa, entièrement réalisées avec sa bouche et ses cordes vocales, sur lesquelles il débite avec un flow qui vous laissera sans voix !
20h00 : DIZZY SOUNDS (Hip-Hop / Jazz Fusion) : ce projet aux multiples facettes se base sur des rythmes et mélodies entraînantes alliées à des harmonies foncièrement jazz, du hip hop à la drum’n’bass en passant par la house, les inspirations variées créent une musique « for both brain and booty ».
Entrée libre. Plus d’infos.
Lia Rodrigues: ENCANTADO – Théâtre la Vignette (Les 9,10 et 11 février)
Encantado signifie en espagnol enchanté, émerveillé, ensorcelé. Mais les encantados, ce sont aussi, dans la culture afro-américaine, des entités étroitement liées aux éléments naturels, et qui circulent à la frontière des mondes. Ni vivants ni morts, ils incarnent la vitalité de la nature et son mouvement incessant.
Élaborée dans le contexte de la crise sanitaire, Encantado, la dernière création de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, se lance sur les pistes de la magie et de l’incantation, avec le désir de réenchanter le monde et les corps.
De 11 à 15 €. Plus d’infos.
À Lyon
Sampling is Beautiful – Périscope – (Vendredi 10 février)
Né en 2017 à l’occasion du festival Jazz à Vienne, le trio Sampling is Beautiful se compose de Zajazza, producteur et beatmaker reconnu dans la scène hip-hop, accompagné de Yacha Berdah à la trompette et à la basse, mais aussi de Japhet Boristhène, l’un des batteurs les plus prometteurs de la nouvelle génération jazz et groove hexagonal. Associant la vidéo à la musique dans plusieurs projets et mariant le jazz au hip-hop, les trois musiciens seront le 10 février au Périscope pour partager leur concept détonnant au public !
6€. Plus d’infos.
James Stewart en DJ Set – la Grooverie (vendredi 10 février)
Passionné par l’Atlantique Noir comme en parlait Paul Gilroy dans son fameux livre « Black Atlantic », James Stewart est en constante recherche de nouveaux sons oubliés du grand public. Ses découvertes, il les partage depuis des années dans des lieux variés tels que les Nuits Sonores ou Jazz à Vienne, mais aussi au Périscope, avec le « Black Atlantic Club » ! Un DJ set pointu à base de 33 tours rares, idéal pour découvrir une nouvelle lecture des musiques afro-descendantes. Ce sera le 10 février à la Grooverie !
Gratuit. Plus d’infos.
What the Feminty – Art Show (samedi 11 février)
What the Feminity, comme son nom l’indique, c’est l’expo qui explore la féminité à travers plusieurs formes d’art. Depuis le 20 janvier et jusqu’au 25 février, six artistes – trois femmes et trois hommes – ont été invités à exposer leurs œuvres pour célébrer la Femme pendant plus d’un mois. On aura donc du street art, de la photo et de l’illustration, de quoi ravir nos yeux en découvrant le travail d’artistes de Lyon et d’ailleurs !
À Marseille
Le Oaï Star Présente Zulu Oscar Bravo India – La Maison Hantée, 10, rue Vian (jeudi 9 février)
On sait tout du Oaï Star, le gang initié par le regretté Lux B et Gari du Massilia Sound-System sur fond de grosses guitares et de batterie qui claque et de rock on the rock. On sait tout de la Maison Hantée, le lieu où tout a commencé pour tant d’artistes d’ici, qu’on ne peut que vanter les mérites cette auberge-salle de concert. En revanche, on ne sait rien ou presque de Zulu Oscar Bravo India, le nouvel opus du Oaï Star. Les plus malins auront peut-être repéré que l’accronyme de son intitulé est ZOBI, mais pour le reste walou. Alors rendez-vous à l’heure de l’apéro à la Maison Hantée pour une première écoute festive de cet album proposée par Gari et sa bande.
Entrée Libre. Plus d’infos.
Bibi Tanga — Makeda, 103, rue Ferrari (jeudi 9 février)
La première fois, je me souviens, c’était un vendredi 13, le vendredi 13 mars 2009. Un vendredi chanceux pour le public du Nomad Café qui découvrait alors Bibi Tanga et Professeur Inlassablesur scène. En duo, ils avaient séduit les quelques curieux, amateurs d’afro-groove qui avaient le déplacement jusqu’à cette salle en étage, pour découvrir le troisième opus du bassiste et chanteur né à Bangui (République Centrafricaine) et de son compère aux platines. Le premier de Bibi (Le Vent qui souffle) remonte lui au tout début du troisième millénaire, enregistré avec des collègues de la Malka Family (Dany’O Isaac…). Le dernier (The Same Tree) est paru en septembre dernier. Chantée en anglais et en sango, la quatorzaine de pistes groove comme toujours avec Bibi et ses Sélénites qui comptent toujours parmi ces habitants imaginaires de la lune, le Professeur Inlassable. Faut dire, que la recette n’a pas changé depuis Yellow Gauze, le deuxième opus paru en 2007, le premier avec Jean (aka Professeur Inlassable) avant même la naissance des Sélénites : les titres sont élaborés lors de sessions live. Et c’est en live, sur la scène du Makeda qu’on les retrouve ! Un concert à ne pas manquer, d’autant qu’il sera précédé et suivi par les sets afro-caribéens de M. OAT.
13 €, 10 € pour les adhérents. Plus d’infos.
Le Tout Puissant Karaoké Love Show. – L’intermédiaire, 63, Place Jean Jaurès (jeudi 9 février)
La déf du mot karaoké est suffisamment explicite pour qu’on n’ait pas à chercher plus loin. Un karaoké est « un divertissement dans lequel une ou plusieurs personnes imitent un chanteur ou une chanteuse sur le fond musical d’une chanson de ce chanteur. ». Le plus souvent cela se passe sur fond de play-back orchestre comme on dit dans le milieu et de sous-titres qui vous permettent de ne pas oublier les paroles. Ça frise souvent les 3 grammes d’alcool dans le sang et l’on aime ou l’on n’aime pas… un peu comme les blind-tests.
Parfois, le karaoké est carrément luxueux et met les petits plats dans les grands, en conviant plutôt qu’une version enregistrée de la chanson, un véritable orchestre qui reprend live l’instru’ du titre en question. C’est un boost supplémentaire pour l’apprenti chanteur qui du coup découvre ce que veut dire l’expression « en avoir sous le capot ! ». Ça rugit comme un Ford Mustang au départ des 24 Heures du Mans ! Ce soir, chaque apprenti chanteur aura le droit à deux turbo en V sous le capot, puisque pour ce Tout Puissant Karaoké Love Show, l’Intermédiaire a réquisitionné deux orchestres « saints phoniques » comme il précise dans l’argu : Le Karaoké Live Show from Bordeaux et le marseillais Karaoké Orchestar. Rien que ça ! Forcément c’est tout puissant !
5 € suggéré mais pas obligatoire. Plus d’infos.
Pili-Pili epice nos nuits avec aux platines Selecta Will, Tont Swarez et Big Buddha sur le sound de Massilia Hifi – Molotov, 3 place Paul Cézanne (vendredi 10 février)
Pili-Pili est un sound-system au sens jamaicain du terme, aux bras grand-ouverts sur le monde et ses musiques. Après deux éditions dans la cité aixoise, Pili Pili se pose au Molotov. Pour ce qui est de la diffusion, c’est toujours le système son de Massilia HiFi qui régale. Côté platines, on retrouve au côté de Selecta Will, l’organisateur disciple de la sono-mondiale, officieent Tony Swarez du Walkabout Sound-System pour une sélection afro-caribéenne et Big Buddha, votre serviteur accro au danz’floor planétaire.
5 €.
Ketu et ses vinyles – Kaloum, 3, rue de l’Arc (samedi 10 février)
DJ, Kêtu rend hommage à travers son nom à la ville homonyme, située au Sud-Est du Benin, non loin du Nigéria. Il a arpenté cette région qui faisait partie avant la colonisation, du royaume du Dahomey, berceau du vaudou. C’est là-bas, qu’il a chiné les vinyles qui constituent la colonne vertébrale de sa collection, une collection qu’il donne à entendre à chacune de ses sorties comme ce soir au Kaloum, authentique maquis africain en plein centre-ville, à Noailles où l’on boit jus de gimgembre, bière et vin. Il porte lui le nom d’une des communes de Conakry, celle la plus avancée en mer de la capitale guinéenne.
Entrée libre.