Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : “Samara” d’Oumou Sangaré.
Deux ans après la version acoustique de Mogoya, la diva malienne Oumou Sangaré annonce de nouvelles compositions pour le 29 avril prochain.
Un treizième album, Timbuktu, qui signe son retour sur son label historique World Circuit. Le résultat d’un confinement à Baltimore où Sangaré a pu se couper du monde et se consacrer exclusivement à la musique. Une chance selon elle, surtout avec à ses côtés, son complice, le joueur de kamele n’goni (luth traditionnel), Mamadou Sidibé. Un travail d’équipe auquel s’ajoute Pascal Danaë à la guitare slide et co-réalisateur de l’album avec Nicolas Quéré.
Onze titres sur lesquels cette militante continue de livrer ses réflexions, de la situation actuelle de son pays à la condition de la femme africaine. Et qui dit période d’isolement, dit introspection, on est tous passés par là et Oumou Sangaré n’y a pas non plus échappé.
La preuve avec son titre “Samara“ (la charmante au Mali), le tout premier extrait de Timbuktu. Une critique de la jalousie, trahison et calomnie, des maux dont Sangaré doit se protéger suite à sa notoriété.
Une force que l’artiste tire de la musique elle-même, et particulièrement de la musique Wassoulou – province dont elle est originaire – qu’elle noue sur ce projet aux sonorités occidentales, tel le blues.