On vous raconte l’histoire de ce lieu, et des projets affiliés qui ont suivi, dans un épisode de la traque trempé d’ambiance rock n roll et de poésie beatnik.
À la fin des années 60, le japon est le théâtre d’une fracture générationnelle. Aux quatre coins du pays des étudiants se mobilisent dans les universités, comme l’on fait françaises et français en Mai 68.
Côté son, le passage des Beatles en 1966 au pays du soleil levant, popularise le rock n roll sur le territoire, et sert de porte d’entrée vers une culture hippie, anti-guerre, qui permet pourtant à ses avatars les plus fervents, les figures du rock, d’être récompensés socialement, et financièrement.
Quelques années plus tard, en 1972, des cafés orientés rock commence à éclore dans les rues de Tokyo. L’un d’entre eux, le OZ, va se fondre en terrain d’expérimentation pour les groupes de l’underground japonais, ceux qui trempes dans le folk, dans le rock psyché ou dans les chants politiques et engagés.
Expérience d’un an et deux mois seulement, ce petit carrefour populaire va tout de même s’imprimer durablement dans la contre-culture nippone, comme étant l’un des creusets majeurs de l’avant garde du pays, grâce à la compilation Oz Days Live, publiée à la fin de l’année 73.