Oiseaux-Tempête est un collectif libre, noise, expérimental, no limit. C’est aussi les compagnons de route d’Aurélie Sfez.
Porté par l’audacieux label Sub Rosa, Oiseaux-Tempête annonce un orage lumineux et poétique. Les deux oiseaux s’appellent Frédéric D. Oberland et Stéphane Pigneul. Ils m’ont donné rendez-vous rue Puget à Pigalle. Dans l’appartement de Fred, il y a des instruments traditionnels rapportés de Turquie, de Grèce, des ex-voto, des grigris, des tirages photos de leurs albums, un navire échoué, un orgue ancien, des vanités…
La dérive est tatouée sur leur bras, ils vivent d’improvisations et de voyages, d’expériences sonores immédiates, de hasard maîtrisé, de rencontres au long court. À la dérive avec Oiseaux-Tempête, on se laisse porter par une vague à la beauté dissonante.
Et avec Oiseaux-Tempête, on a rejoint le musicien électronique Mondkopf chez le disquaire bien nommé Balades Sonores. C’était l’occasion de faire le plein de disques précieux, de connaître leurs références, de s’abreuver de vinyles rares. Ensuite on a quitté la boutique, direction le studio Mer/Noir quelque part vers la rue de Paradis. On est descendu dans les entrailles de la ville pour vivre l’expérience Oiseaux-Tempête « in situ », une séance d’improvisation collective.
Sur le canapé, il y avait deux Greg, Grégoire Couvert et Grégoire Orio. Ils sont les réalisateurs de Khamsin un documentaire qui nous plonge au Liban avec une communauté de musiciens expérimentaux libanais et nos amis d’Oiseaux-Tempête.
Le dernier albumd’Oiseaux-Tempête s’appelle From Somewhere Invisible (Sub Rosa). Il est disponible.
Le film Tlamess d’Ala Eddine Slim est actuellement en salle et c’est Oiseaux-Tempête qui en a signé la musique.
Visuel © Sub Rosa