Aujourd’hui dans La Potion, un mec vraiment cosmique : Piers Faccini !
Toujours loin des modes et un peu hors du temps, Piers Faccini est aussi à l’aise sur une complainte napolitaine que sur un blues du Delta ou sur des pulsations gnawa. Depuis son premier album en 2004, Piers Faccini s’est fait beaucoup d’ami.e.s, collaborant entre autres avec Vincent Ségal, Ben Harper, Balaké Sissoko ou encore Camille. Année après année, chaque nouvel opus de Piers Faccini témoigne de son cheminement en tant qu’être humain soucieux de vivre en accord avec son environnement. C’est d’ailleurs pourquoi le musicien a quitté Londres il y a 20 ans pour s’installer au cœur des Cévennes, laboratoire sauvage où il a composé son nouvel album, Shapes Of The Fall : des chants de la terre magnifiques pour évoquer la catastrophe environnementale en marche qui sont autant d’antidotes au chaos. Pour La Potion, Piers Faccini revient sur la vibration cosmique des Cévennes et sur sa conception de la transe, « un moyen de disparaître complètement ».