Tous ces gens-là se sont rencontrés sur internet. Les voilà chez Nova.
Ce matin, nous allons essayer de pratiquer une expérience qui ne pourra nous être que bénéfique. Laisser de coté l’espace de quelques minutes nos velléités individuelles pour se mettre au service du collectif. Prendre exemple sur ce jeune groupe sorti de nulle part il y a quelques mois et qui se permet, avec l’audace que seule une jeunesse peut avoir, de nous prouver qu’ensemble nous sommes, nous serons plus fort.
Ce collectif de huit individus composé de Orono, Emily, Harry, Ruby, B, Robert, Tucan and Soul se regroupe sous le nom, la bannière de Superorganism. Huit entités sans attaches, venant des quatre coins du monde, l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l’Angleterre et les États-Unis, des enfants d’internet qui ont su tirer profit de ce que la toile peut offrir de mieux : l’hyperconnexion, l’échange sans limite de données, de culture, de partage et évidemment de liberté. Une rencontre on line explosant toutes les frontières pour finir par se regrouper aujourd’hui en IRL, dans la vraie vie, dans une maison de l’East London. Dans cette communauté, chacun des membres de Superorganism a un super pouvoir, alors depuis quelques mois, ils créés à huit, tous ensemble, chacun apportant sa touche personnelle, une musique fraîche, joyeuse, hybride, bizarroïde, surréaliste et totalement psychédélique qui nous fait un bien fou tant elle est absolument unique, impossible à étiqueter, dans un monde laissant de moins en moins de places à l’utopie.
Des collages sonores associés à des collages vidéos, tout droit sortis des cerveaux ultra-connectés de ces enfants d’internet qui pourraient bien être la preuve vivante que Thimothy Leary, le pape du psychédélisme, avait bien raison quand il évoquait l’esprit humain comme un superorganisme composés de huit circuits de conscience.
Le premier album de Superorganism, du même nom, sortira le 8 mars prochain sur le label Domino.