Parmi eux, d’ex-agents du Mossad, qui se faisaient passer pour des victimes.
L’affaire Weinstein n’en finit plus de prendre des allures rocambolesques. La semaine passée, on apprenait que Rose McGowan avait obtenu une revanche cathartique contre Weinstein qui cherchait à la blacklister, en jouant dans Grindhouse. On a aussi vu la rage à peine voilée d’Uma Thurman, qui prévient qu’elle a des choses à raconter sur le bonhomme, mais qu’elle attend de se calmer d’abord.
Uma Thurman’s response when asked about the flood of sexual misconduct allegations….wow. pic.twitter.com/Sw5Br1GwFg
— Yashar Ali ? (@yashar) November 4, 2017
Le dernier rebondissement en date, c’est une nouvelle enquête du New Yorker sur les techniques de prédateur du producteur. Le journal avait déjà été le premier à révéler les accusations d’agressions sexuelles et de viols à son encontre. Ce 6 novembre, le New Yorker révèle qu’à l’automne 2016, Weinstein a cherché à étouffer ces allégations. Il a fait appel aux services des meilleures agences de sécurité privées. Parmi elles, Black Cube, qui offre les services d’anciens militaires entraînés au sein de l’armée israélienne et du Mossad.
L’une de ses agents se serait fait passer, auprès de Rose McGowan, pour une militante des droits des femmes. Elle aurait rencontré l’actrice à quatre reprises, enregistré les entretiens pour que celle-ci lui confie ses accusations. Une autre aurait prétendu être une victime et aurait contacté la presse pour connaître le nom des autres plaignantes. Selon le New Yorker, Weinstein aurait même chargé des journalistes de rencontrer des victimes et de lui rapporter les détails des entretiens.