Des prisonnières politiques détenues à la prison d’Evin à Téhéran en Iran font la grève de la faim
Pour protester contre les mauvais traitements dont elles se disent victimes de la part des autorités de l’établissement et les pressions faites sur leur famille, une dizaine de prisonnières politiques font la grève de la faim.
Parmi ces femmes, il y a l’avocate Nasrin Sotoudeh, lauréate du prix Sakharov du Parlement Européen « pour la liberté de l’esprit ».
Dans une lettre ouverte signée par la totalité des détenues, elles dénoncent les fouilles inhabituelles et humiliantes dont elles font l’objet. Les gardiennes envahissent la section des femmes à tous moments et fouillent brutalement tout le monde. Les détenues parlent même de fouilles corporelles qui pourrait être clairement considérées comme une atteinte à la dignité.
Selon l’opposition iranienne, les grèvistes de la faim ont été convoquées et menacées d’interdiction de visites et d’isolement si elles refusaient de mettre fin à leur action : ce qu’elles ne comptent pas faire pour le moment. Quatre détenues ont été transférées à l’hôpital…