À l’occasion de la reformation du groupe Edith Nylon, Thierry Paret revient sur leur histoire et sur leur rencontre avec The Clash.
C’était en 1980, juste avant que l’alternance politique libère les ondes et permette aux françaises et français de découvrir une multitude de radios dîtes “libres”. Alors que l’on changeait de décennie, la scène rock française, née quelques années plus tôt du punk, se démenait pour exister, pour continuer à écrire l’histoire, pour faire perdurer encore un peu le rêve éveillé. Les portes drapeaux de ce mouvement éphémère (qui s’en sont plus ou moins bien sortis) se nommaient, entre autres, Bijou, Les Dogs, Strychnine, Métal Urbain, Stinky Toys, Elli & Jacno, Marquis de Sade, Téléphone, Trust, Lili Drop, Extraballe, Little Bob, Etienne Daho et… Edith Nylon.