Aujourd’hui dans « À Ce Qui Paret », Thierry Paret raconte le jour où Miles Davis s’est fait tabasser par la police new-yorkaise alors qu’il devait passer sur scène.
Mélomane britannique flamboyante qui a fait l’objet d’un À Ce Qui Paret, Pannonica de Koenigswarter appréciait particulièrement le Jazz bebop, dont elle fut une importante bienfaitrice et mécène dans les années 50 et 60. Lorsque, pour les besoins d’un livre, la généreuse Pannonica demanda à trois cents musiciens de jazz, dont Miles Davis, trois vœux, ce dernier n’en formula qu’un, « être blanc ». Être blanc, cela aurait sans doute permis au célèbre trompettiste de ne pas être tabassé par la police new-yorkaise un soir d’août 1959.
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