Souvenez-vous, c’était en 2003, il y a donc 20 ans…
Gus Van Sant raflait la Palme d’Or à Cannes avec « Elephant », les États-Unis et l’Angleterre bombardaient l’Irak. La dernière Coccinelle sortait de l’usine à Mexico. Le Concorde effectuait son dernier vol commercial. C’est également en 2003 que Nina Simone tirait sa révérence, justement, parlons-en de la musique. Qu’est-ce qu’on écoutait en 2003 ? La réponse se trouve dans un hors série du magazine Les Inrockuptibles et ici même…
Les Strokes, les White Stripes, Blur, Massive Attack, Madonna, Jean-Louis Murat, Outkast, Benjamin Biolay et Radiohead. Telle était la brochette musicale gagnante de l’année 2003. Année qui voyait naître Greta Thunberg et disparaître Elliott Smith et Johnny Cash.
Les 10 albums cultes de 2003 sont au cœur d’un hors série du Magazine Les Inrockuptibles, les Inrocks pour les intimes. Un hors série de 110 pages pour nous replonger dans la bande son de vos… 20 ans peut-être ?… 30 ?… 33 ?
En 2003, les Strokes faisaient donc leur retour avec « Room on Fire », un deuxième album très attendu tant le premier « Is This It », unanimement acclamé, avait marqué les esprits.
Le 7ᵉ album de Blur
Il y avait Blur aussi cette année-là…
En dépit des turbulences, le départ de Graham Coxon, Blur déroutait ses fans de la première heure en publiant « Think Tank », un 7ème album aux sonorités inattendues, dont la pochette n’a été illustré par un autre que Banksy, qui a retravaillé l’un de ses anciens pochoirs, « Think Tank », justement.
« I’m gonna fight ’em off »
L’année 2003 est aussi celle de la naissance d’un hymne de stade… C’est le « Seven Nation Army » des White Stripes évidemment, extrait de « Elephant » 7ème album du duo.
Et puis dans les gros morceaux aussi, on découvrait en 2003 le 6ᵉ album de Radiohead, le successeur de « Mezzanine » de Massive Attack, l’album « American Life » de Madonna qui retrouvait son producteur Mirways, Outkast nous créditait d’un faux double album sous la forme de deux albums solo et 50 Cent nous envoutait avec « P.I.M.P »…
Encore d’autres à découvrir dans le hors série, et il y en a aussi pour la scène française, quand même. Révélé deux ans plus tôt par « Rose Kennedy », Benjamin Biolay enfonçait le clou en 2003 avec « Négatif », plantureux double album. Jean-Louis Murat enchaînait son troisième album en trois ans, « Lilith » et Stupeflip s’installait en haut des Charts avec un mensonge éhonté, « J’fume pu d’shit » (oui parce qu’après il refume du shit).