Le réalisateur revient sur cette aventure comme sur certains moments de sa carrière.
Pour Néo Géo, le réalisateur Jean-Claude Barny retrace l’écriture du film “Nèg Maron”. Sorti en 2005, il raconte l’histoire de deux amis, Josua et Silex, deux jeunes à la dérive dans d’un quartier populaire de la Guadeloupe. Un récit “de crimes, de trahison et de vengeance”, chamboulé par un cambriolage qui tourne mal. Le film ressort dans une version numérique inédite, présentée pour la première fois au Festival International de Films de la Diaspora Africaine à Paris (FIFDA).
La co-fondatrice de cet événement, Diarah N’Daw-Spech, est également au micro de Bintou Simporé, pour évoquer cette édition 2022, et les projections et rencontres de ce dimanche 4 septembre (jour de clôture).
Né en 1965 à Pointe-à-Pitre, Jean-Claude Barny fait ses premières armes au cinéma en réalisant en 1994 le court-métrage Putain de Porte, dans lequel figurent Vincent Cassel, Benoît Magimel, Mathieu Kassovitz et Léa Drucker. Son premier long-métrage, Nèg Marron, sort en 2005, et soulève les enjeux sociaux d’une jeunesse antillaise laissée pour compte. Suivrons les films Tropiques amers (2007), Rose et le soldat (2015) et Le Gang des Antillais (2016). Dans son cinéma, il cherche à donner “sa vision” des Antilles, de ses habitants, et à bouleverser les représentations faites auparavant par l’industrie du cinéma. Installé dorénavant en Côte d’Ivoire, Jean-Claude Barny prépare un projet de documentaire sur l’intellectuel martiniquais anti-colonialiste Franz Fanon.