Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de la France, ici à Marseille et dans les environs, parce que c’est là que la pulpe est secouée !
Mercredi 16 :
C’est la réouverture des discothèques, clubs, boites et autres dancefloors, ainsi que la reprise des concerts debout et des apéros debout au comptoir. En un mot comme en cent, voire en mille, C’est le retour de la bamboche et on ne va pas se faire prier.
Avant de se lâcher au comptoir ou sur le dancefloor, André Gabriel exhibe quelques-uns de ses instruments et nous parle du Moyen-Orient. Parler musique, c’est dire le monde, c’est raconter les passions, les rêves des hommes et des femmes qui la joue. C’est aussi s’arrêter pour comprendre la société humaine dans laquelle elle a été créé. Et quel meilleur truchement pour y parvenir que celui des instruments de musiques car il est avant tout question d‘émotion, de partage et de technologie. C’est donc à une rencontre avec les instruments du Moyen-Orient dans le cadre des Arts de l’Islam, un passé pour un présent (à L’Alcazar jusqu’au 27 mars) que nous propose André Gabriel, un collectionneur marseillais d’instruments de musique (+ de 2500 pièces, la plus importante collection privée d’Europe), musicien professeur de galoubet-tambourin au C.N.R.R de Marseille et à l’E.N.M. d’Avignon par ailleurs. Un récit passionnant par un homme qui sait tisser des liens, raconter avec une verve précise et néanmoins teintée d’humour, ce monde de vibrations et de rencontres. Salutaire ! (A 16h à la B.M.V.R. Alcazar, cours Belsunce, 13001 – Entrée libre. Le 26 février à 15h, André Gabriel sera à la Médiathèque Salim Hatubou — 1, rue des Frégates au Plan d’Aou – 13015 – Entrée libre. Le 19 mars à 16h il est attendu à la Bibliothèque le Merlan – ue de la Busserine – 13014.).
“Your ears are in good hands” à Dancetaria. En Français ça donne : Vos oreilles sont entre de bonnes mains, une posture et une soirée qui vous donneront du plaisir jusqu’au bout des doigts de pieds d’autant que pour cette nuit de réouverture aux premières heures d’un jeudi au goût de fête, ce sont Chris Gavin et Remain qui vous attendent aux platines. (Dans la nuit de mercredi à jeudi, de minuit à 6h du mat – 8, rue St-Saens – 13001 – Entrée/sortie libre.).
“Blue Vision” fait la réouverture du Baby Club. Blue Vision, c’est la soirée house, electro et breakbeat du Baby, le club qui envoie le pied à la Plaine. Aux platines dans le rôle du résident Rob Tomas et dans celui de l’invité, de la guest star, de la reusta, n’ayons pas peur des mots : Alisonn. Ce sudiste passé à la capitale dirige depuis 2013 le très groovy Clap Records. (Dans la nuit de mercredi à jeudi, de minuit à 6h du mat – 2, rue Poggioli – 13006 – 10 € – Résa au 06 41 02 53 55.).
Jeudi 17 :
Ce soir Chez Aglaé & Sidonie, le pianiste Jérôme Mathevon est un collectif à lui tout seul. La notion de collectif réunit généralement plusieurs musicien.nes habitué.es à collaborer, et à ce titre, les improvisateurs réunis sous l’appellation Bruh qui ont leurs habitudes chez Aglaé & Sidonie une résidence qui ne dirait pas son nom sont un collectif. D’ailleurs, quand ils sont programmés, les lieux, Aglaé & Sidonie et les autres, parlent du collectif Bruh avant de décliner l’identité des musicien.nes présénté.es. Ce soir, le collectif Bruh ne se limite qu’à une seule personne, au pianiste Jérôme Mathevon qui conversera avec lui-même et partagera quelques-unes de « ses impros douces et poétiques ». (Entre 20h & 22h chez Aglaé & Sidonie – 18, rue Beauvau — 13001 — entrée libre consommation obligatoire, boissons et petite restauration au tarif habituel.).
Full Techno au Molotov à l’heure de la reprise, avec Mamie Vortex et Ezubje. Mamie Vortex joue de la techno, d’avant la techno, ou de la techno du futur, allez savoir ! En tout cas, elle joue à la force de ses poumons de bons beats bien tek, ni plusse, ni moinse ! Et oui, Mamie Vortex est une fanfare. Elle a lustré ses cuivres et sort en rang serré pour faire résonner une série de tracks qui vous replongeront direct dans l’atmosphère moite des clubs qu’on avait presque oubliée. Avant et après, c’est Ezubje et sa mixette qui est aux commandes. Arrivée sur la scène techno marseillaise en 2018, ses sets oscillement « entre raw et indus, avec toujours un peu d’acid pour faire plaisir aux oreilles. ». (De 20h à 2h du mat au Molotov — 3, place Paul Cézanne – 13006 — Prix libre, à vot’bon cœur !).
Cyril Benhamou et ses amis font Grabuge au Makeda. C’est un retour et une continuité pour cette mensuelle à la régularité en pointillés du fait de la Covid. C’est aussi une histoire d’amour entre le multi-instrumentiste Cyril Benhamou, ses amis musiciens de tous bords (à cordes, à vents, à peaux…) et les princesses du Makeda, une histoire d’amoour aux grooves audacieux, aux pas de danse improvisés et aux sourires partagés. C’est du bonheur, rien que du bonheur. C’est Grabuge et c’est au Makeda pour la réouverture du club du bas de la rue Ferrari. (Dès 20h30 au Makeda- 103, rue Ferrari – 13005 – Prix libre.).
Release party autour d’Home, l’E.P. de Matteo (Chinese Man) au Verre à Cruise. Avec quelques semaines d’avance sur la sortie Home, la Nova Selecta du 20 janvier dernier évoquait Trap Day de Matteo, un des titres du E.P. travaillé à la maison pendant le confinement par Mathieu des Chinese Man. L’heure de la sortie arrive enfin. Matteo propose donc de trinquer lors d’un DJ-set agrémenté de quelques invités surprises. (De 21h à 2h au Verre à Cruise — 11, cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
Vendredi 18 :
Choro session avec Bem Brasil à la Casa Consolat.Musique populaire brésilienne des temps anciens qui reste très vivace aujourd’hui comme une plante grimpante dont in ne saurait stopper la progression, le choro embrasse les genres. Musique instrumentale, elle est un moment de partage entre musicien.nes, le plus souvent installé.es en rond ou du moins sur un arc de cercle afin que tout le monde puisse correspondre d’un coup d’œil, d’une mimique. Moment d’échange aussi avec le public qui n’hésite pas à s’enflammer devant la virtuosité des intervenants. Le choro, c’est du plaisir à l’état pur, du plaisir sans chichi, et rien que pour ça, ça vaut le coup de faire le déplacement jusqu’à la Casa Consolat pour écouter Bem Brasil. La Casa Consolat, un lieu où l’on aime la musique et la convivialité autant que les bons vins et les apéros qui durent, durent, durent… (Apéro dès 19h à la Casa Consolat — 1, rue Consolat — 13001 — Concert à 20h30 — Attention petite jauge, maxi 50 personnes — Prix libre, 5 € conseillé.).
The Bled Boys sont au Grisbi. Le Grisbi, c’est ce bar que tu croises sur ta droite quand tu te rends vers la Friche La Belle de Mai et que tu laisses la place Leverrier dans ton dos, oui juste avant le pont. Tu ne t’y es peut-être jamais arrêté, préférant ne pas toucher au Grisbi, une tradition parait-il, mais ce bar de quartier avec sa charmante courette en fond de salle, mérite le détour. Profite, ce vendredi, The Bled Boys, Les Bledards en français dans le texte, s’y produisent. Mustapha Lakhadari, Farid Belayat, Kader Denednia et Samir Mohellebi qui composent cette joyeuse bande de potes, se sont toujours refusés d’être un groupe, ce qui ne les empêche pas de se retrouver quand bon leur semble autour de standards des musiques populaires profanes ou pas, tubes de mariage et autres chansons à reprendre ensemble pour conjurer le manque du pays, savourer le verre de trop ou juste se faire plaisir entre amis. Probablement, tu les a déjà croisé au sein de leurs formations respectives, car tous ont une vie musicale bien remplie en dehors de l’aventure débridée des Bled Boys. Alors, ce soir, tu t’arrêtes ? (De 20h à 23h au Grisbi — 20, rue Benedit — 13003 — Prix Libre, 5 € conseillé.).
Mr Oat revient au Mounguy avec “Décalement”. Décalement, c’est la soirée de Mr Oat et un jeu de mot emprunté au Lyonnais Pat Kalla, le roi des ambianceurs. Décalement, c’est un pas de côté et des calmants, un médicament si tu préfères, « le seul qu’on a » comme dirait Kassav. Décalement, c’est zouké, bèlè, mérengué, c’est reggae aussi, c’est caraïbéen, c’est tropical, c’est afro-latin. C’est Mr Oat a.k.a. Stéphane Galland que tu as connu sur la Grenouille amie, au micro et aux choix musicaux, et aussi et surtout aux platines les nuits d’hiver comme celles d’été. Avec lui, il fait toujours show ! Le Mounguy est un de ses spots préférés… peut-être pour sa carte de rhums ? Vieux, secs ou arrangés ! (de 21h à minuit au Mounguy — 10, rue Consolat — 13001 — Entrée libre.).
Youthie et Massilia Hi-Fi, invité de la deuxième Dub’in Marseille au Molotov. En v’là du dub, en v’là ! Youthie est une trompettiste et productrice qui croise sur le riddim, des emprunts au reggae, aux musiques du monde et ses propres mélodies cuivrées. Plusieurs galettes en témoignent : Silver Winds, un E.P. réalisé le producteur Zulu Vibes. Nomad Skank, un album produit avec la complicité du riddim-maker Macca Dread sur Youthie Records, son propre label, deux maxis vinyle (Jaruco et Jungle Groove) aux versions dubbées par Zulu Vibes et un E.P. de remixes au son plus digital réalisé avec Alkemist. Elle partagera l’affiche avec l’historique sound-systemm d’ici, le Massilia Hi-Fi qui depuis 2008 est dans la place, alternant lives et séances studio. Leur premier E.P. est paru en 2016. (De 21h à 2h du mat au Molotov — 3, place Paul Cézanne – 13006 — 5 €.).
Selecter The Punisher et Teetwo redonne vie à l’esprit Soul Train au Makeda. La mensuelle qui n’a pas oublié le spirit incendiaire de Don Cornelius et de ses émissions dans le petit écran à tube cathodique certifié d’époque. Depuis, si les écrans sont plats, le feu est lui, toujours aussi brûlant avec l’instigateur Selecter The Punisher, son collègue Teetwo et leurs sélections de tubes incunables, de standards et de raretés. Dernière info, comme le précise le site du Makeda : « Venez sapé.es, pas déguisé.es. ». Mais comme dit la chanson, après, « chacun fait ce qui lui plait, plait, plait… (Dès 21h30 au Makeda – 103, rue Ferrari – 13005 – 7 €.).
Samedi 19 :
Avec Azadi, sa nouvelle création, Shadi Fathi se livre en quartet au MuCEM. Musicienne iranienne d’origine kurde installée à Marseille depuis une décennie, la joueuse de setar (un luth persan à manche long) et de daf (percussion) Shadi Fathi à bientôt 45 ans, a choisi de raconter sa vie et d’évoquer la guerre Irak/Iran qui, huit ans durant, au cours des années 80, a marqué son enfance. Cette guerre qui a fait plus d’un million de mort.es et autant de blessé.es de part et d’autre de la frontière irano-irakienne, s’est conclu par un statu quo ante bellum (comme les choses étaient avant la guerre), laissant les populations plus que jamais après une guerre dans un sentiment de gâchis que l’on peut résumer par un « tout ça pour ça ». En quartet, accompagnée sur scène par la chanteuse Ninfa Giannuzzi qui chante en griko, une dialecte du Sud de la botte, presque plus parlé, qui emprunte au grec et au salentino, le guitariste expert en trafic électronique Valerio Daniele, et face à la scène, l’aquarelliste Egidio Marullo qui crée en direct un prolongement graphique aux musiques du trio, vidéo-projeté en fond de scène. Spectacle intense, précis, cohérent et poétique tout à la fois, créé tout récemment avec la complicité de l’ingénieur du son Romain Perez lors d’une résidence à la Cité de la Musique, Azadi (liberté en persan) de Shadi Fathi parle de la guerre et de ses horreurs et raconte comment l’art peut sauver des vies, comment l’art à sauver la sienne du néant. (A 19h au MuCEM, 7 promenade Robert Laffont – 13002 – 12 € / Tarif Réduit : 9 €.).
Zawia Fama en concert à la Brasserie Communale. Trio marseillais (Zawia, AnA etNissou) au répertoire inspiré par les musiques gnaoui, Zawia Fama soigne une relecture de ces musiques de transe aux vertus thérapeutiques, introduites au Maghreb par les esclaves déportés d’Afrique de l’Ouest. Ici, les entêtantes lignes de basse du guembri et les stridences métalliques des karkabous de la tradition laissent place à des constructions plus actuelles, aux énergies rock et reggae, tout en s’accommodant au mieux de l’esprit d’échange et de partage initial. (Dès 19h30 à la Brasserie Communale — 57 Cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
Odezenne, pour de vrai au Cabaret Aleatoire. Le 14 janvier dernier, ils s’étaient enfermés dans la Chambre Noire avec Reza Pounewatchy pour un concert unplugged sur nos ondes et sur le net en attendant le retour des concerts debout. Ce soir, ils débarquent au Cabaret Aléatoire avec leurs machines et tout le tralala pour interpréter les titres de 1200 mètres en tout, leur cinquième album en bac depuis plus d’un mois seulement et probablement quelques anciens succès. La première partie est assurée par Moussa. Seul au micro soutenu par quelques accords de guitare (la sienne), il assure toutes les premières parties de cet Odezenne Tour. (20h30 au Cabaret Aléatoire – Friche la Belle de Mai – rue Jobin – 13003 – 23,50 €.).
Avec Forro de 4Tokes, le Nordeste brésilien s’invite au Nexus Bar sur le Cours Ju’. Après le choro hier à la Casa Consolat, c’est au tour du forro, une autre musique brésilienne, originaire, elle, du Nordeste (au Nord-Est comme son nom l’indique en portugais) de s’immiscer au cœur de nos nuits. Rendez-vous au Nexus Bar, juste en face l’Espace Julien pour un bal mené par Forro de 4Tokes (Caroline Tolla, Aurélia Perez, Jean-Baptiste Brunel et Dimé Viera). C’est au son des voix et des instruments traditionnels du genre : triangle, accordéon et zabumba (ungros tambour plat à deux membranes), auxquels nos 4 Tokes assaisonnent de mélodies au violon, qu’ils vont nous faire danser. Chaude ambiance de bal pop brésilien, le genre nordestin ayant conquis tout le pays et même au-delà des frontières. Le forro a par exemple quelques similarités et filiations avec l’art des joutes provençales comme le soulignent les Fabulous Troubadors, Les Bombes de Bal ou le Massilia Sound-System qui ont évidemment tous trois tourné.es au Brésil et compte quelques fans dans le plus grand pays d’Amérique du Sud ! (21h au Nexus Bar — 52, Cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
La Boum : le Makeda en mode régressif. Ça démarre à 22h par un karaoké géant animée par Miss Cagole 2018 (Cagole, un jour, Cagole toujours), dont le titre n’a pas pu être remis en jeu pour les raisons que l’on sait, et ça enchaine aux 12 coups de midnight (et oui il parait qu’on disait comme ça à l’époque) par une boom avec aux platines un boomer bien dans ses baskets, Mister Anticlimax et son mix only nineties. Un jour, on arrivera aux musiques d’aujourd’hui, aux musiques de 2020, mais on sera tous alors très très vieux. Certains aiment, d’autres pas… A toi de voir. (dès 22h au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 7 €.).
Pour son retour, Paradox accueille The Driver et Perc au Dock des Suds. Difficile en une ligne de balancer les cinq noms de cette soirée au Dock des Suds, alors commençons par les oubliés de l’annonce, les trois régionaux de l’étape, à savoir Elyas, le boss du label berrois Seclusion qui fête ses 20 ans, BNJR du collectif vauclusien Culturalis et A.L.A.E. qui avec son frangin organise cette nuit tech’ grand angle au nom du collectif marseillo-casablancais Paradox dont c’est le 35ème évènement. Pour mémoire, un paradoxe est un procédé rhétorique qui permet à un orateur de s’imposer face à son auditoire en adoptant une posture non-conformiste. Ce blase qui n’a donc rien d’innocent, révèle un positionnement courageux dans un milieu qui sait comme tout regroupement humain se satisfaire au final d’une certaine uniformité. C’est ainsi par exemple qu’ils présentent leur soirée comme « une ode à la violence », une façon selon eux « d’exorciser la violence qu’on subit au quotidien. ». Les deux premiers noms cités en tête de papier collent parfaitement à cette idée. Le Frenchy au blaze anglophone The Driver n’est autre que l’avatar tech de Manu le Malin. Quant à Perc, ce DJ anglais peut joindre dans son mix, les deux bouts du mouvement tech’ en croisant galettes d’hier, voire d’avant-hier et de demain. Il a l’an passé remixé un titre (Event Horizon) de Zadig sur le premier vinyle de Sotor Records, le label des deux frangins. La loop est bouclée. Avec cette soirée en partenariat avec l’asso de prévention des risques Plus Belle la Nuit, Paradox met fin à deux années en sourdine, sans évènement. Il était temps ! (De 23h à 5h du mat au Dock des Suds — rue Urbain V — 13002 — 17 €.).
Dimanche 20 :
Il y a 27 ans, le 21 février 1995, au carrefour des Aygalades, Ibrahim Ali Abdallah, rappeur membre des B.Vice était assassiné par Robert Lagier, un colleur d’affiches du Front National (FN), l’ancêtre du lepenien Rassemblement National (RN). Il a fallu attendre 2021 pour que la Ville de Marseille sous l’impulsion de la nouvelle municipalité, rebaptise l’avenue des Aygalades du nom de ce jeune Marseillais abattu d’une balle dans le dos et réponde enfin à la demande formulée chaque année par ses proches, famille et amis, et par de nombreux citoyens marseillais lors d’un rassemblement le jour anniversaire du drame. Cette année, l’hommage prend plusieurs formes avec un dépôt de gerbes à l’endroit du meurtre demain à 11h30, précédé d’une marche le dimanche 20 février sur l’avenue Ibrahim Ali (rendez-vous à 10h30 à la station de métro Gèze) et suivi le lendemain (dès 12h30) par le vernissage de l’exposition Avenue Ibrahim Ali, un combat continu, à la Maison Pour Tous Centre Social La Savine Les Borels (23, boulevard de la Savine – 13015). Elle présente des archives photos, articles, textes retraçant les 26 ans de lutte de la famille, du collectif Ibrahim Ali, des militants et citoyens antifascistes qui ont permis cette reconnaissance par la ville. Au fil de cette journée des lectures et discussions seront proposées. Attention, l’exposition ne dure que jusqu’au 26 février. Ce jour-là sont programmée d’autres moments de mémoire et de partage : animations, débats, collation, scène ouverte et prestations de Saïdou Abatcha, des Poulettes… « Il est temps pour les cœurs de commencer le deuil, d’apprendre à guérir, de s’apaiser, d’aller de l’avant et dans le souvenir radieux de l’enfant martyr » précise le communiqué de presse. (Pour se rendre à la M.P.T.C.S. La Savine Les Borels, en voiture si tu ne sais pas ton GPS saura, pour ce qui est des transports en commun : Au métro Gèze, prendre le bus 30 et descendre à la station Savine Tuves, puis 2 minutes de marche.).