Le photographe est au micro de Radio Nova pour présenter ses œuvres cultes, exposées actuellement à Paris. Et comme souvent : il est en colère.
Richard Bellia est photographe. La nuit, le jour, à l’aube, en plein-jour, en pleine Lune, le matin très tôt, comme lorsqu’il se pointe chez Radio Nova et qu’il décide, parce que les équipes de Radio Nova sont belles, de nous prendre en photo nous aussi. Depuis les années 80, il photographie surtout des groupes de musique de tous les genres (punk, hip-hop, prog, psyché, post-rock, post-punk, et même punk-post si ça existait, ou même rock’n’roll, un mot qu’il aime tellement qu’il l’a déposé et qui lui appartient donc d’une certaine manière).
Certains de ses clichés ont fait le tour du monde : comme cette photo de ODB, Ol dirty bastard. Et 15 000 autres (chiffre approximatif). Ce vendredi, ses photos sont exposées au 3 rue Brochant dans la boutique du All Access, à 18h. C’est à Paris, loin de Lyon où il habite d’habitude. Il est également possible de se faire dédicacer son livre, Un oeil sur la musique 1980-2016, qui pèse 5 kilos 600, soit le poids, non pas d’un âne mort, mais de plus de 40 ans de souvenirs en musique.