A 79 ans, Roy Ayers n’a toujours pas lâché ses mailloches. Le célèbre vibraphoniste à la carrière bien remplie continue de se produire sur scène. Certains se souviennent peut-être l’avoir vu le 29 juillet 2017 au Palais Longchamp sur la scène du Marseille Jazz des 5 Continents en compagnie de Seun Kuti et Egypt 80, le fils et les musiciens du Black President, avec qui il reprenait les deux titres du légendaire Many Colours of Music, l’album que Fela et lui avaient imaginé et enregistré en 1980. D’autres, plus anciens mais trop encore, se souviennent l’avoir vu et entendu le 22 mars 2006 sur cette même scène de l’Espace Julien à l’invitation du festival Bol de Funk. Bien sûr, ces moments ne sont que deux des épisodes de la carrière de Monsieur Ayers qui a enregistré plus d’un tube dont l’inaltérable Everybody Loves The Sunshine, un titre très vite populaire par ici.
Roy Ayers est un musicien complet, capable d’évoluer, de bouleverser sa carrière et d’appréhender la nouveauté, autrement qu’en ennemi qui viendrait modifier l’ordre préalablement établi. Lui qui a démarré au sein de formations de jazz west-coast, a marqué les scènes métisses jazz-rock, jazz-funk, puis disco et acid-jazz, a su inscrire son nom au côté des grands du hip-hop puis de l’électro comme guest, ou alors comme matière première de leurs productions via des samples piochés dans son œuvre colossale.
La première partie sera assurée par Iguana Van, un jeune band de la région, mais qui tout de même une dizaine d’années d’existence et quelques belles compos entre jazz, funk, pop.
Roy Ayers + Iguana Van (Première partie), le 3 novembre dès 20h à l’Espace Julien (39, cours Julien – 13006) – 24 €.