“Je ne veux pas que l’on gère la transformation écologique avec des tableaux Excel”, annonçait ce matin la députée EELV au micro de Faustine Kopiejwski.
Vous connaissez sans doute déjà le terme “anthropocène” : inventé dans les années 1990, il désigne l’ère des humains et avec elle, celle des transformations planétaires liées à leurs activités. À cette notion, qui désignait jusque-là l’humanité dans son ensemble, l’économiste et députée Sandrine Rousseau préfère celle d’“androcène”. Ce néologisme permet, d’après elle, d’interpeller les systèmes de domination responsables de la débâcle écologique et sociale que nous traversons. Avec Par-delà l’androcène, qu’elle cosigne avec Adélaïde Bon et Sandrine Roudaut aux éditions du Seuil, Sandrine Rousseau dénonce une organisation du monde qui ne profite qu’à quelques-uns, et milite pour une réponse sensible, féministe et utopique aux catastrophes qui menacent l’humanité. Elle était sur Radio Nova au micro de Faustine Kopiejwski.