Chaque jour, Nova met un coup de projecteur sur une nouveauté. Aujourd’hui : « À la clarté du jour » de Sarah Maison.
On connaît Sarah Maison sous différentes formes. D’abord avec son premier EP Western Arabisant, qui révélait en 2018 une folk-pop méditerranéenne devant autant à la chanson française des années 60 qu’à une vision large de la musique dite « orientale ». Et puis aux côtés du producteur Anoraak, avec lequel elle a signé ces derniers temps quelques titres évoquant le French boogie des années 80.
C’est en solo et dans sa forme première que l’on retrouve Sarah Maison, échappée de sa Côte d’Azur natale pour des paysages plus parisiens, sur son nouvel EP Soleils. La promesse originelle est tenue : cette « semi Pythie hallucinée sur les hauteurs de l’Atlas » se tient à cheval sur deux continents musicaux, habillant sa pop française de sonorités lointaines. Derboukas, flûtes sahariennes, mandoles et autres castagnettes : c’est tout le pourtour méditerranéen que l’on retrouve rassemblé sur ces quelques chansons à la portée cosmique.
Cosmique, car Sarah Maison lève ici le nez vers le ciel, et en particulier sur les astres les plus brûlants. Elle y retrouve son comparse Hedi Bensalem aux arrangements, mais aussi le (trop) discret Robin Leduc, que les auditeurs de Nova connaissent bien, à la production.
Finalement, un EP qui réchauffe le corps et le cœur, à l’instar d’« À la clarté du jour », chanson d’amour printanière où « joie et tristesse se mélangent » à l’envi.