Cette semaine dans une saison en France, on décortique les récentes évolutions de la mode de seconde main : une pratique de consommation toujours plus populaire et un marché de plus en plus lucratif.
Depuis quelques années, la mode de seconde main connaît un essor fulgurant. Alors que la fast-fashion continue ses ravages sur l’environnement et les droits humains, privilégier une consommation de seconde main apparaît comme un moyen idéal de s’habiller de façon éthique, voire de transformer l’industrie du vêtement. Mais ce marché en pleine croissance permet-il de faire reculer la production de vêtements de fast-fashion ? Quelle place ont la solidarité et l’écologie dans ce nouveau marché du vêtement d’occasion ?
Dauphine Maureau a mené l’enquête.
Épisode 1 : Tendance seconde main
Cette semaine, on décortique les récentes évolutions de la mode de seconde main. Un marché qui croît à 20% par an et qui se diversifie de plus en plus.
Épisode 2 : Le boom des plateformes
Les plateformes de revente de vêtements en ligne ont eu un rôle important dans la popularisation de la consommation de seconde main. Mais elles font l’objet de plus en plus de critiques : loin d’encourager la sobriété, ces plateformes feraient tout pour pousser à la consommation.
Épisode 3 : Une occasion pour les marques
Selon certaines estimations, le marché de la seconde main pourrait dépasser celui du neuf d’ici à 2030. Face à cette croissance exponentielle, de plus en plus de marques de vêtements réagissent. Mais leurs nouvelles pratiques ne semblent pas freiner le rythme de la production de vêtement neuf ni en améliorer les conditions de fabrication…
Épisode 4 : « Si tu ne le portes pas, donne-le »
L’arrivée de nombreuses entreprises privées sur le marché de la mode d’occasion n’a pas été sans conséquences pour les acteurs associatifs qui mettent la seconde main au service de la solidarité et de l’insertion.
Épisode 5 : une mode éthique est-elle possible ?
La mode de seconde main est devenue un marché globalisé et lucratif, un marché comme un autre, qui n’insuffle pas de réelle transition écologique et sociale dans l’industrie du vêtement. Alors comment aller plus loin ?