Queen B n’est pas Marie-Antoinette.
Même si on ne vous en avait pas trop parlé par ici, justement parce que tout le monde en parlait partout, vous n’avez pas pu passer à côté du ramdam qu’avait engendrée la performance de Beyoncé au Superbowl. Avec ses références revendiquées à l’histoire de la cause noire aux Etats Unis (Danseuses habillées en référence aux Black Panthers, lyrics), le concert se faisait l’écho musical du mouvement #Blacklivesmatter.
Une performance qui a choqué une fange l’Amérique blanche réactionnaire gavée à Fox News, au point que les plus déterminés se sont formés en un groupe de militants anti-Beyoncé, qui avait annoncé une manifestation mardi 16 février pour prouver leur désapprobation face à ce live.
Seulement voilà, le D-Day, il n’y avait plus tant de vélléités de manifestation que cela, puisque seuls 3 gus se sont pointés devant le siège de la NFL, afin de témoigner de leur formidable engagement face à la Reine B. En revanche, des centaines de manifestants venus apporter leur soutien à la chanteuse étaient là avec des slogans comme «Pro-noir n’est pas anti-blanc» mais aussi «Pourquoi les gens ont-ils peur de la fierté noire?».
En face en revanche l’argumentaire était un peu plus bancal puisqu’un des manifestant anti-Beyoncé a justifié sa présence par le fait qu’elle avait «beaucoup d’amis policiers», et qu’elle respectait ce qu’ils font. De la même manière deux des trois présents ont avoué qu’ils n’avaient pas vu le clip ou la performance.
Bref Queen B a davantage une cour que des opposants.