Superrital?
Vous connaissez les super héros américains : le gros Superman, l’Obscur Batman ou le bizarre Spiderman, mais que faites vous de SUPERARGO ( naute ?), KRIMINAL, ou SATANIK?
Les SUPERRITALS existent pourtant : Superargo copie le FANTOME DU BENGALE pour le collant avec masque et slip superposé.. mais il copie aussi James Bond avec ses gadgets. Sauf que le sien est une « olive cocktail piqué sur un bâtonnet »(!), et elle détecte les radiations !
De plus Superargo se fait poignarder, électrifier, congelé et aussi passer au barbecue sans broncher dans « Superargo contre Diabolikus », et il fait de la plongée sans masque ni bouteille ! Mamma mia !
Il y a aussi Kriminal, qui copie Satanik, avec leurs collants noirs de Ninja , sorte de CATSUIT total , sur lesquels sont peints un squelette* : blanc pour Satanik et jaune pour Kriminal, sorte de voleur à l’italienne.
Ces ressorties en DVD de films tirées de bandes dessinées, dont la naïveté n’a d’égal que le sérieux absolu avec lequel les non-scénarios sont « récités » par des personnages parfaitement sixties : belles filles surmaquillés et surhabillés entre neo Paco Rabanne et low Gucci, avec faux cils, décolletés et choucroutes laquées rejecolor.
Elles font face à des bellâtres, cheveux teints (en indéfinissable tonalités de bois exotiques) et à fines moustaches, avec costard alpaga et mocassins vernis, au volant de décapotables américaines ou de Hors-bord « Riva » en acajou, siège en cuir blanc ou bleu ciel…
Le tout dans des décors de bords de Méditerranée et palais de nouveaux riches à la Sergio Gobbi. Si vous aimez l’or et les chiens en porcelaines, le fer forgé blanc et les drapés, foncez : les ragazzas vous tendent leurs bras bijoutés fantaisie.
A voir surtout comme documents d’époque invraisemblables.
Chez Artus films :
_Superargo contre Diabolikus
_Kriminal
_Le retour de Kriminal
(tous avec bonus, diaporamas, bandes annonces et affiches et bilingues)
*Le fond imagé de ces films venait du succès mondial des catcheurs , notamment mexicains, avec leurs cagoules, et l’excitation sado maso provoqué par la violence et la souffrance, dans des sociétés moralement et socialement bloquées. Le plus beau spécimen du genre est « Danger Diabolik » réalisé par Mario Bava. Le tout entre 1965 et 1969.