Nova Classic : « The More I Get, the More I Want » de Teddy Pendergrass.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « The More I Get, the More I Want » de Teddy Pendergrass.
Et c’est le Philly Sound, comprenez « le son de Philadelphie », qui s’invite sur les ondes de Radio Nova avec ce morceau du premier album solo de Teddy Pendergrass. Quand sort cet album en 1977, l’Américain ne sort pas de nulle part. Il a commencé sa carrière en tant que batteur, puis connu quelques succès au sein d’un groupe Harold Melvin and the Blue Notes. Mais c’est l’aventure solo qui lui permet d’exprimer le plus pleinement son talent. On découvre sur ce disque une voix de crooner exceptionnelle, une voix qu’il pose tour à tour sur des ballades ou des titres plus disco soul.
C’est le cas de ce « The More I Get, the More I Want » qui clôture ce premier album. Une voix qui, comme souvent, chez les grand chanteurs, s’est façonnée à l’église en chantant des gospels. À l’époque, on parle de lui comme une alternative à la soul proposée par Al Green ou Marvin Gaye, et son style plus agressif ouvre une nouvelle voie. Comme Patti LaBelle, The O’Jays ou Billy Paul, il est l’un des artistes phares du label Philadelphia International Records, celui-là même qui a crée ce qu’on a appelé le Philly Sound. Avec, comme pour la Motown à Detroit, des paroliers, un orchestre et des producteurs maison.
Les concerts de Teddy Pendergrass, portés par une voix si belle et un sex appeal tel que ses concerts créèrent de véritables émeutes chez son public féminin, qui lui envoyaient sucreries et sous-vêtements sur scène. La carrière de Teddy Pendergrass a cependant été stoppée pendant un temps car le chanteur est victime, en 1982, d’un accident de voiture qui le rend tétraplégique. Grâce à la rééducation, il sera capable, deux ans plus tard, de sortir à nouveau des albums puis de remonter sur scène dans les années 90.
Le Nova Classic, c’est en podcast.
Visuel (c) Getty Images / Paul Natkin