Le chanteur et musicien bruxellois dévoile un nouveau clip de son titre « Hospital ».
Une voix, aux multiples identités, celle de Témé Tan. Déjà en 2016, le jeune belge était bien connu de nos ondes avec son titre « Amethys », qui ouvre son premier album éponyme. Ce bel hommage à sa mère (d’un nom de pierre précieuse) résonnait d’ailleurs en playlist et en live dans les locaux de cette radio, à l’occasion des concerts que l’on vous proposait le matin dans Plus Près De Toi.
Aujourd’hui, Témé Tan dévoile le clip de « Hospital », à la mélodie mélancolique et enivrante qui fait écho aux dramatiques évènements que le monde traverse en ce moment.
Né à Kinshasa sous le nom de Tanguy Haesevoets, il a atterri en Belgique à l’âge de six ans, où il est éduqué en français et en flamand. Tanguy a grandi entouré de sonorités congolaises, de zouk et de rumba, décuplées tout au long de ses voyages au Brésil, au Japon (où il découvre la pop japonaise comme Cornelius ou Tujiko Noriko ) ou encore en Guinée. C’est à 5 000 km de là qu’il nous fait voyager en images, cette fois, à Asmara où est tourné le clip de « Hospital » par l’un de ses amis Michiel Robberecht.
« Asmara signifie réunis par quatre (en tigrigna) et fait référence à une époque, il y a longtemps, où quatre tribus étaient en guerre. Mais un jour, quatre femmes de ces différentes tribus se sont réunis pour faire la paix. Elles ont alors rassemblé leurs familles et sur ce même endroit où la paix a été trouvée, une ville a surgi portant le nom d’Asmara. »
Entre des boucles de drums hypnotiques, la capitale de l’Érythrée prend vie et couleurs à travers le regard d’un enfant, qui nous questionne sur son avenir et peut-être, plus largement, sur l’avenir d’un monde sans limite. Aucune frontière ne semble pouvoir stopper le Covid-19, et l’État érythréen, comme d’autres pays africains, se trouve aujourd’hui face à un risque sanitaire accru sans la profondeur des installations médicales suffisantes.
Visuel © capture d’écran du clip