Cela ne vous a sûrement pas échappé depuis quelques décennies, Halloween s’est invitée dans notre culture, à grand coup de séries américaines. La fête des morts s’est décalée au 31 octobre avec des enfants qui réclament des bonbons. Du cirque et de la peur, des chansons, tremblez, auditeur‧ices… Voici le Monster Mash…
Dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, un lieu abandonné de 2 000 m² offre une expérience immersive terrifiante, déconseillée aux moins de 16 ans et interdite aux moins de 12 ans. Le « Boogie » du Cirque Bormann Moreno s’inspire des films d’horreur. « Boogie », c’est aussi le cri à pousser pour être extrait du cauchemar en cas de terreur insurmontable (aucune similitude avec les pratiques sadomasochistes;) Pour l’occasion, mettez-vous dans l’ambiance avec ce titre qui incarne la peur organisée et délectable depuis les années 60, le fameux « Monster Mash » de Bobby Pickett, devenu un classique des fêtes monstrueuses malgré son interdiction à la radio en 1962 pour son caractère jugé trop morbide.
En 1983, la culture américaine adopte le rap, et Pickett sort « Monster Rap », frustré de ne pas réussir à apprendre au monstre dansant de « Monster Mash » à parler. Le savant fou de la chanson enseigne au monstre à rapper.
En 1995, Picket change encore sa chanson, et la joue dans une comédie musicale. Lors de l’élection présidentielle de 2004, il la transforme encore une fois en une vidéo de campagne qu’il renomme « Monster Slash », avec des paroles écrites par le militant environnemental Peter Altman, dans laquelle il critique les politiques environnementales du président George W. Bush. Il meurt en 2007 à 69 ans, mais sa chanson reste encore aujourd’hui l’hymne d’Halloween et rythme les soirées masquées.