C’est un record, personne n’a fait mieux jusque là, même Drake est détrôné.
18 chansons de The Weeknd dont « Blinding Lights » ont dépassé le milliard de streams, 18 titres, c’est un record, personne n’a fait mieux jusque là, ni même Drake qui en est à 17. Mais au-delà de l’exploit artistique, combien cette performance rapporte-t-elle à l’artiste canadien ? On entend souvent que le streaming n’est pas rentable…
C’est vrai, le streaming n’est pas rentable… pour un·e artiste lambda. Les revenus de ces artistes qui n’explosent pas les compteurs sont souvent maigres, environ 4 dollars pour 1000 écoutes sur Spotify et un peu plus de 8 dollars pour le même nombre d’écoutes sur Apple Music. Mais si votre nom est The Weeknd, et que vous comptez 18 morceaux au-dessus du milliard de streams, les résultats sont un peu différents. Un milliard de streams, c’est environ 4,5 millions de dollars sur Spotify et presque 8 millions sur Apple Music. Ces sommes ne tombent pas directement dans les poches des artistes concernés, les maisons de disques, les paroliers, les producteurs s’arrosent au passage. À moins que vous ne soyez Taylor Swift, car elle compose, écrit et produit quasiment tout elle-même, ce qui fait d’elle la première artiste à devenir milliardaire uniquement grâce à la musique. Outre Taylor Swift, on retrouve dans le club très fermé de celles et ceux qui cumulent plus de 50 milliards d’écoutes, des géants comme Eminem, Ed Sheeran, Bad Bunny, et évidemment Drake, qui lui, a carrément dépassé les 100 milliards de streams.
The Weeknd comptabilise donc 18 titres à plus d’un milliard de streams, mais il faut préciser que ce record va sûrement rapidement tombé, au profit du même The Weeknd qui sort aujourd’hui même un nouveau single « Timeless ».
3,30 minutes, c’est la durée de ce « Timeless ». Vous trouverez sans doute des titres plus long sur les plateformes de streaming, mais généralement, ils ne dépassent pas beaucoup ce format, car, pour être monétisé, un titre doit être écouté au moins 30 secondes. Tout ce qui dépasse est donc considéré comme du bonus. Résultat : beaucoup de chansons sont aujourd’hui taillées, pour être consommées…