La pop ultra classe de ce Français qui sait bien s’entourer s’exprime, de nouveau, sur une balade aussi nostalgique que lacrymale.
« Pendant le confinement j’ai demandé à mes ami.e.s Clara Nowhere et Joseph Schiano di Lombo de collaborer sur une chanson (…). Fin juin nous sommes partis tous ensemble en voiture, dans la campagne toscane, épaulés par mon ami réalisateur Julien Pujol et son équipe, pour tourner le clip. Un long trajet, une arrivée au coucher du soleil, deux journées à arpenter les collines, et la découverte d’une chapelle solitaire au sommet de l’une d’elle. »
Elle n’est pas mal, la vie de Saint DX, si on la regarde à travers ces quelques mots que le chanteur, musicien et producteur, dont les disques paraissent sur un label qui ressemble pour lui à une petite famille, toujours derrière lui et surtout dans les moments de petits doutes (Cracki Records, où sortait sa « compilation de singles » SDX), écrit en marge de la sortie du morceau « No Love » (avec les jolies voix de Clara Nowhere, Joseph Schiano di Lombo).
La Toscane, le soleil, une petite troupe aussi sympathique que talentueuse (Clara Nowhere, moitié d’Agar Agar, et Joseph Schiano di Lombo) et un morceau gorgé d’une pop classieuse, mélancolique, synthétique, légèrement kitschouille (est-ce vintage, plutôt ?). « Why there is no love ? » Ensemble, le petit trio s’interroge et pourtant, qu’il s’en assure de l’amour, il y en a partout, et notamment dans cette balade introspective qui volera une larme à ceux qui ne savent pas bien les retenir et forcera les autres à interroger la raison qui les pousse à ne plus jamais en verser, de larmes.
Visuel © Julien Pujol