Depuis son Lubéron habituel, le poète déclame un extrait vivifiant de son livre « Fin de saison ».
« Militant du minuscule, le poète et romancier Thomas Vinau rassemblait dans 76 clochards célestes ou presque (2016), poursuivi depuis avec Des étoiles et des chiens (2018), une galerie de portraits d’artistes qui lui ont troué le cœur. Des « blessés fidèles à leurs blessures » et des « inconsolés qui consolent » et des « vents-debouts dans la défaite », tels Gil Scott-Heron ou Amy Winehouse.
Depuis sa ville de Pertuis (Vaucluse), il nous offre aujourd’hui lecture d’un passage de son livre à paraître, Fin de saison, annoncé pour mai chez Gallimard, pour lequel ce disciple de Richard Brautigan remercie Science et Vie Junior, Kafka, Bukowski et Pink Floyd, et que son attachée de presse situe quelque part entre le roman post-apocalyptique de Robert Merle, Malevil, et le beau drame rural et familial mis en scène par Jeff Nichols, Take Shelter. Hâte.
Visuel © Take Shelter, de Jeff Nichols (2011)