Bonne nouvelle, à l’heure ou j’écris ces lignes, le 23 octobre, la Mayenne vient d’échapper au couvre feu… Notez quand même que, prudente, l’équipe du 6PAR4, vous y convie à 19h.
Et, sacrebleu, ça va valoir le coup, car ce Tiger Tigre, (Vincent Taeger sur sa dérogation de sortie) est décidément un animal à part. Peu connu du grand public, il est pourtant un batteur et percussionniste d’exception, sorti parmi les meilleurs du Conservatoire de Paris (après y avoir foutu quelque peu la zone), passé par Poni Hoax ( là aussi zonage de compet’), on retrouve sa trace, crédité sur un paquet d’excellents albums avec ses collègues des Jazzbastards ou sous d’autres pseudos mystérieux, derrière Oumou Sangaré, Oxmo Puccino, Mélissa Laveaux, Toni Allen voire même Jeff Mills, entre autres…
Surdoué et méga bosseur, le plus punk des jazzmen s’éclate aussi dans les projets atypiques comme tout récemment une série de reprises façon « École des Fans Sous Acide » menée en compagnie d’une ribambelle de bambins au Confort Moderne de Poitiers. (Aux dernières nouvelles, tous sont en bonne santé).
On ne s’étonnera pas donc, que lorsqu’il décide de s’exprimer en solo, ça ne soit pas pour beurrer les tartines, mais bien pour faire son truc à plumes à lui et que ça ne ressemble pas à grand chose d’autre. Ne faisons pas de name dropping, mais disons que ça se situe quelque part entre des envolées progressistes très seventies, de la pop japonisante sous produits et une jam session dans les bas fonds de Lagos. Sous réserve d’irruption au programme de fulgurances improvisées, toujours possibles….
Bon, ça m’a donné soif tout ça, filons donc au bar nous taper une Vodka-Biguine avant que ça ne commence…