Onze albums au compteur pour l’un des piliers du reggae africain, rencontre avec cet artiste panafricain humble et déterminé.
Quelque mois avant son nouvel album « Braquage de pouvoir« , j’ai pu rencontrer Tiken Jah Fakoly lors du mythique festival réunionnais, le Sakifo, qui a fêté ses 18 ans du 3 au 5 juin 2022. Au bord de l’Océan, charismatique et à la fois bienveillant, le chantre de ce reggae mandingue me raconte sa vie et ses luttes. Né au nord-ouest de la Côte d’Ivoire dans une famille de Forgeron, fils de guerrier, Tiken va rapidement être imprégné du reggae et commencer à vouloir diffuser ses messages sur cette musique jamaïcaine aux racines africaines.
Son engagement lui vaudra des menaces de mort, il sera contraint à l’exil pendant plus de 5 ans. C’est durant cette période qu’il s’installera au Mali et sortira les albums cultes, « Françafrique » et « Coup de Gueule« . Depuis, les années ont passé, mais sa musique a continué, et ses messages aussi. Onze albums où l’artiste mêle le reggae aux sonorités traditionnelles mandingue. Le fameux basse-batterie ou encore le skank fusionne avec la kora ou le balafon sur lesquels Tiken Jah Fakoly va chanter les espoirs et les peuples de plusieurs générations.
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