C’est pas le tout d’être un conteur et d’avoir la plume qui court (métaphore). Encore faut-il avoir de la curiosité pour ce qu’on a à raconter.
C’est pas le tout d’être un conteur et d’avoir la plume qui court (métaphore). Encore faut-il avoir de la curiosité pour ce qu’on a à raconter. Le goût du paradoxe, du détail, du pli à déplier. Et puis, bien sûr, il faut posséder quelques fondations irréprochables, historiques et calembouresques. Pour ?Pour signer chaque semaine sur Nova Tu parles d’une histoire, ovni radiophonique, collage-chronique-encyclopédie zigzaguante. Jean-Christophe Piot, cas unique en son genre, énigme scientifique, jongleur d’étiquettes, pourfendeur de zozos, à tout cela en mains.
Charlène Nouyoux le double hors micro, et le duo livre avec une régularité irréprochable cet espace rigolard et sérieux, une vraie histoire d’Histoire, qui nous éclaire sur aujourd’hui. Et nous fait comprendre aussi qu’on serait bien sot de nous croire inventeurs du fil à couper le beurre.
« Tu parles… », 100e ! Un livre à succès, bientôt le deuxième. L’empire prend forme ! Celui d’une Histoire détendue, sans hiérarchie malvenue, ouverte. Rock et savante. Pourvu que ça dure !
Thomas Baumgartner.
Jean-Christophe Piot, aussi, a un mot à vous dire :
« En 2016, avec Charlène, on a commencé à vous raconter chaque semaine un truc historique tous les dimanches, en 5’30 ou à peu près. En trois ans, on a croisé quelques solides farfelus, une ou deux pionnières, pas mal de batailles, des Vikings, une demi-douzaine de serial killers au bas mot, une jolie collection d’aventuriers plutôt foireux, la Peste noire et au moins une guillotine.
Le temps passe, tout ça, et voilà qu’avant qu’on s’en rende compte, voilà qu’on en est à cent chroniques tout pile. Et en cent chroniques, croyez-moi, on a le temps de se rater un bon petit paquet de fois devant le micro. De bafouiller. De cafouiller. De tripatouiller. De bredouiller. De mâchouiller. De gargouiller. Bref, de se prendre les pieds dans le tapis infernal de ces foutues syllabes qui ne se présentent pas toujours dans le bon ordre. Ou de dire des âneries, aussi, en oubliant que le micro n’oublie rien.
Bref, d’alimenter un joli petit bêtisier que Charlène, en fidèle et sarcastique réalisatrice, s’est amusée à monter. Le résultat est là, c’est bien évidemment une catastrophe mais on a bien rigolé. Et je ne sais pas toujours pas bien prononcer pachyderme ».
Visuel © Les Intrépides