Ubérisation de l’éthylotest.
Un brevet déposé par Uber suggère que l’entreprise pourrait être en train de développer un programme destiné à déterminer si les clients de l’application sont saouls ou sous drogue lorsqu’ils commandent une voiture. Certaines données collectées comme la vitesse de marche, les fautes de frappe et la stabilité du téléphone serviraient à « prédire l’état de l’utilisateur grâce au machine learning », comme le précise le Guardian.
Ainsi, les services de l’application pourraient s’adapter en fonction, notamment en proposant un point de rendez-vous mieux éclairé au passager, en lui attribuant un conducteur « habitué à l’interaction avec des passagers saouls », ou encore en l’empêchant prendre un Uber pool (une course en covoiturage).
Le procédé laisse évidemment songeur quant à la collecte de données, sachant qu’Uber a été de nombreuses fois épinglé pour récolter illégalement des données (de géolocalisation, notamment) dans le dos de ses utilisateurs.