L’écrivain sort « Les Furtifs », un roman à l’écriture virtuose et aux néologismes nombreux qui raconte une société où les villes ont été rachetées… par des entreprises.
Chaque semaine Marie Transport accompagne une personnalité dans un moyen de transport. Les épisodes de Marie Transport sont diffusés chaque jour à 8h20 dans Pour que tu rêves encore, la matinale de Radio Nova. Si vous n’êtes pas du matin, vous pouvez aussi les réécouter en podcast.
Grand auteur de science-fiction, Alain Damasio vient de publier son troisième roman, Les furtifs, quinze ans après son précédent roman culte, La Horde du Contrevent. Le résultat est à la hauteur de ces quinze ans d’attente : une langue d’une inventivité incroyable, des néologismes qui se multiplient pour épouser la réalité qu’il fabrique (et qui n’est pas si lointaine de la nôtre), et surtout, un livre utopiste et politique, qui tente d’offrir des perspectives réjouissantes.
Pour Marie Transport, Alain Damasio a eu des problèmes de velib et Marie des problèmes d’enregistrement. Mais ça ne les a pas empêché de prendre le funiculaire de Montmartre (en face de là où Alain Damasio habitait à Paris, il y a quasiment 30 ans) puis de se balader à Montmartre, avant de prendre le métro pour rejoindre le lieu de la prochaine interview d’Alain Damasio.
En podcast
Épisode 1 : « Il n’y a rien de plus vivant que les temps morts »
Dans ce premier épisode, Alain Damasio arrive essoufflé et en retard, sans avoir pu prévenir, parce qu’il est sorti de ce qu’il appelle le Technococon. Entendre : il n’a pas de téléphone portable. Marie oublie de lancer l’enregistrement de l’interview. Ça commence sur les chapeaux de roue.
Épisode 2 : « Je décris une société où les entreprises ont racheté les villes »
Dans ce second épisode, Alain Damasio évoque les états dans lesquels il se met pour pouvoir écrire. Il évoque aussi la société qu’il a créé pour ses romans Les furtifs : les villes sont privatisées et pour s’y déplacer, il faut payer un forfait.
Épisode 3 : « Dans nos sociétés hyper individualistes, on est tous en quête de lien »
Dans cet épisode, Alain Damasio raconte pourquoi sa fréquentation des ZAD et autres zones autogérées a été une grande inspiration pour son roman.
Épisode 4 : « J’aurais trop peur de faire Les Furtifs par un psychanalyste »
Dans cet épisode, Alain et Marie s’arrêtent sur une autre constante dans l’écriture d’Alain Damasio : ses personnages doivent toujours passer des épreuves. C’est le cas de Lorca, le héros du nouveau roman, dont le premier chapitre est consacré à l’examen qu’il passe pour devenir chasseur de furtifs.
Épisode 5 : « Toute bonne littérature est une lettre d’amour »
Dans ce dernier épisode, Alain Damasio raconte pourquoi quand on écrit, ça ne suffit pas de se faire plaisir.
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