Romance et vengeance.
De la sueur d’abord, puis du sang ensuite. Et un adultère qui tombe mal, entre les deux. L’une de nos sucreries de l’été – « La Piscine » d’Hypnolove, avec le chant méchamment sensuel de Flore de L’Impératrice – se trouve désormais clipé, via cette romance, devenue vengeance, mise en images par Bertrand Le Pluard.
Le bleu de l’eau, le blanc de l’apparente innocence, et le rouge sang passion, bien sûr, partout présent sur ce personnage féminin incarné par Mathilde Rousseau (sur ses lèvres, sur son décolleté, et dans son regard presque), et un peu dans la flotte aussi, puisque cet amant infidèle, après avoir vu son adultère découvert, a eu la mauvaise idée de se fracasser le crâne contre le rebord de cette piscine-là, devenue théâtre d’un drame qui ne semble pas forcément en être un.
Polaroïd de ce cadavre gisant dans l’eau chlorée de la swimming-pool, cocktail glacé, et quelque chose de La Piscine de Jacques Deray (et de son remake d’Ozon, Ludivine Sagnier en maillot de bain en moins). « Plus rien ne viendra troubler le miroir de notre été ». Vengeance optimale et tube estival.
Sinon, on recevait Hypnolove dans le Nova Club. Ça se réécoute ici.