Et un documentaire à venir.
Grace Jones a laissé une empreinte indélébile sur les années 80 – et de toute évidence sur les décennies qui ont suivi – avec cette musique singulière, qui mêlait reggae et new-wave. Avec aussi cette manie de se tenir aux avant-postes, que ce soit sur le terrain musical ou sur celui de la mode, elle qui fût la muse de Jean-Paul Goude. À l’instar de beaucoup d’artistes pionniers de cette période où l’on pensait la musique dans son rapport à l’image, il ne faut pas négliger la qualité purement musicale des productions de Grace Jones.
En fermant les yeux et en tendant l’oreille, le producteur londonien Wrongtom livre son hommage à l’œuvre de l’artiste jamaïcaine avec une heure de mix qui compile des morceaux sortis entre 1977 et 1987.
Il commente sur le site de The Vinyl Factory : « mon histoire d’amour avec la musique de Miss Jones a commencé tard mais j’étais déjà fasciné. Anomalie pop, chanteuse dub, reine go-go, et Zula dans le film Conan le Destructeur. La musique de Charts a rarement été aussi bonne« . N’est-ce pas :
L’icône fera bientôt l’objet d’un documentaire annoncé pour 2017, réalisé par Sophie Fiennes. En production depuis 2005, il s’intitule Grace Jones – The Musical of My Life, et retraçera la carrière du mannequin, de la chanteuse, de l’actrice aussi avec de nombreuses séquences filmées dans l’intimité de l’artiste.
Visuel : (c) DR