Histoire d’un piège que vous pourriez adorer.
Pierre Bellagambi et Simon Lillamand sont deux amis d’enfance. Ils ont grandi en Camargue, une belle région – mais pleine de moustiques. Les deux amis ont imaginé un piège à moustique d’un nouveau genre. Un piège révolutionnaire. Une “borne” qu’ils ont appelée Qista. La borne est un leurre.
« Elle va simuler la respiration humaine avec du CO2 et un leurre olfactif. Cela va indiquer à la femelle moustique qui est en recherche d’un repas à sang chaud qu’il y a quelqu’un a piquer à l’intérieur. Elle s’approche et dans sa course elle se fait aspirer dans un filet », explique Simon Lillamand, dans le journal Le Parisien. Un moyen malin de stopper leur folle reproduction : un moustique peut pondre jusqu’à 200 oeufs en 48h.« Ça a changé nos nuits et nos journées, on n’a plus une piqûre même avec la piscine », se réjouit Janine, propriétaire d’une borne depuis un an. Les concepteurs mettent en avant l’aspect environnemental de leur dispositif : « Avec ces bornes, plus besoin d’arroser de pesticides les alentours pour se débarrasser des moustiques », précisent-ils devant les machines, dans leur entrepôt. Attention c’est pas donné : Compter 1000 euros pour l’achat d’une Qista, ce à quoi il faut rajouter le rachat de cartouches de CO2, notamment (entre 300 et 600 euros par an).
Chose intéressante : La start-up est dotée d’un laboratoire dans lequel un biologiste entomologiste spécialiste des maladies parasitaires et infectieuse, peut réaliser des tests sur les moustiques afin de repérer s’ils sont porteurs de maladies telles que la dengue, le zika, le chikungunya, le paludisme ou la fièvre jaune. Ce qui permet de prévenir une potentielle épidémie…