Derrière des cheveux, des ongles, une barbe, c’est toute une histoire politique et sociale qui se joue.
A l’heure où certains médias commencent enfin à dénoncer le racisme ordinaire des magazines de mode qui stigmatisent les cheveux crépus, les cheveux bouclés, les cheveux frisés, les coupes afro, une exposition à Harlem donne justement à voir la mode et la beauté comme expression politique de soi, de son identité, de sa culture.
J.D. ‘Okhai Ojeikere, Ogun Pari
Salon Style, qui a lieu au Studio Museum d’Harlem jusqu’au 28 juin prochain, revient sur le symbole et la force de la coupe afro dans les années 60, sur la place des salons de beauté, sur la signification des coiffes, en présentant des photographies, des objets, des documentaires qui permettent d’envisager d’autres standards de beauté que ceux assénés par les médias dominants.
Et l’on découvre que derrière des cheveux, des ongles, une barbe, c’est toute une histoire politique et sociale qui se joue et qu’il s’agirait de représenter honnêtement.