Une mise en lumière des choix esthétiques du réalisateur.
Par delà les diversités de personnages et d’atmosphères qu’a pu brosser le réalisateur, c’est aussi une identité esthétique que Spike Jonze a su définir de films en films. Que ce soit par le choix de la lentille, par des mouvements de caméras flottants, un cadrage centré, et des gros plans en grand angle, il y a quelque chose de l’ordre du conte dans cette façon de filmer. Poussière en suspension, un coucher de soleil prennent une autre signification. C’est d’ailleur cette même suspension du temps qu’on retrouvait dans sont incroyable pub pour Lakai / Clip pour Unkle.
Une fascination pour un univers enfantin, une nostalgie du féérique, que l’on ressent de manière différente mais néanmoins réelle dans ces quatre films.
Being John Malkovich (1999)
Adaptation (2002)
Where the Wild Things Are (2009)
Her (2013)