Aujourd’hui dans La Potion, la percussionniste bulgare Vassilena Serafimova !
De sa Bulgarie natale à Paris puis New-York où elle a étudié, la musicienne rafle tous les prix sur son passage et a déjà joué dans les salles les plus prestigieuses. Qu’elle touche au classique, à la musique improvisée, contemporaine ou traditionnelle, au jazz ou à l’électronique, la virtuosité et le goût prononcé pour l’expérimentation de Vassilena Serafimova sont absolument époustouflants, surtout lorsqu’elle joue du marimba, son instrument de prédilection. Par exemple, en 2017, Vassilena Serafimova croisait le beat techno avec la productrice Chloé pour rendre un hommage remarquable au père de la musique minimaliste, Steve Reich.
Toujours là où on ne l’attend pas, aujourd’hui Vassilena Serafimova est de retour avec son alter ego, le pianiste Thomas Enhco. Ensemble, les deux complices se sont plongés dans l’œuvre du compositeur baroque Jean-Sébastien Bach pour en proposer une relecture vraiment splendide sur Bach Mirror, leur nouvel album. Pour La Potion, Vassilena Serafimova nous raconte notamment l’histoire des samodivi, tentatrices et nymphes des bois du folklore bulgare. La percussionniste revient aussi sur les rituels musicaux qui ont marqué son enfance en Bulgarie, sa profonde connexion à la nature, la dimension hautement spirituelle du marimba et nous présente l’une des figures sorcières qui l’a beaucoup marqué, la japonaise Keika Abe, pionnière du marimba soliste.
Visuel © Agence Diane du Saillant