À La Réunion, à la rencontre de l’un des maîtres vivants du maloya.
C’est le chant des esclaves réunionnais. La musique de la douleur, à l’image de cette île : métissée. Le maloya, reconnu depuis 2009 au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, s’est construit au fil des années d’influences malgaches et africaines.
Radio Nova est allé rencontrer l’un des grands maîtres vivants du maloya : Danyèl Waro chez lui, à Bois-Rouge, dans les hauteurs de Saint-Paul, sur l’île de La Réunion. Celui qui a contribué à sa reconnaissance et à son influence au-delà de l’Océan indien, nous a reçu dans la cour de sa case bariolée.
Le poète créole engagé chante les louanges de la mixité et de ce métissage propre à La Réunion : Malbar (Indous), Cafre (Noirs africains), Yab (Créoles blancs), Sinoi (Chinois), Zarab (Indiens musulmans), Zoreil (Métropolitain)… Danyèl Waro défend depuis toujours la « bartarsité ».
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