Le Café Nova soundainement réchauffé.
Les Dakh Daughters sont des combattantes qui l’ouvrent pour gueuler, chanter des histoires d’amour, de solitude, de pauvreté, de relations humaines, de guerres.
Les 7 filles se sont rencontrées il y a un peu plus de 10 ans au conservatoire de Kiev, où elles ont été les élèves de Vlad Troitskyi, directeur de la troupe de Théâtre Dakh (« le toit » en Ukrainien) qui les met en scène aujourd’hui. Elles intègrent sa compagnie puis fondent leur propre groupe en 2012 « Dakh Daughters ».
Leur spectacle, qu’elles définissent comme un Freaks Cabaret, est un mélange de théâtre et de polyphonie surpuissant (une dizaine d’instruments joués à tour de rôle sur scène) sur des textes d’Iosip Brrodski, Charles Bukowski, William Shaskepeare, Taras Chevtchenko, Alexandre Vedenski, et des chants et récits immémoriaux que la compagnie a collecté dans les villages reculés des Carpates.
Musicalement, c’est punk dans le sens où la rage est aussi présente que l’absence totale de format, de repères, le tout construit comme un long poème. Le rap se mêlant à la chanson traditionnelle ukrainienne. La langue française flirtant avec l’Anglais et l’Urkrainien.
« Nous voulons revendiquer la liberté par l’art », précisent celles qui « se font un devoir de révolte ». « On veut montrer une autre Ukraine que celle que l’on peut voir dans les médias, celle de gens libres et pleins d’énergie. »
Au départ non-politique, elles sont devenues populaires après avoir été l’un des groupes emblèmes de la place de l’indépendance à Kiev pendant les manifestations pro-européenne Maidan.
Elles étaient ce lundi 16 janvier en live dans Plus Près De Toi. Et le Café Nova, soudainement, s’est réchauffé.
Merci aux Dakh Daughters pour ce live fou dans #PlusPrèsDeToi ce matin ! Pour les Parisiens : elles seront aussi ce soir au @Cafedeladanse ! pic.twitter.com/ljBFVhf41k
— Radio Nova (@laRadioNova) 16 janvier 2017
Visuel : (c) DR