Pour terminer cette longue semaine et en prévision d’un weekend qui peut taper sur le système, écoutons un extrait de la tempête Cimafunk.
Ce matin, j’avais envie de vous jouer un titre tiré d’un disque qui va peut-être donner des couleurs à votre automne. Un album signé Cimafunk, musicien cubain dont le destin est assez passionnant. Il grandit dans une famille de fans de musique, en regardant la télé, puis s’achète un lecteur CD et devient fou de James Brown, Amy Winehouse ou les Bee Gees. Il commence des études de médecine, mais quand il débarque à la Havane, il comprend qu’il a aussi et surtout envie de faire de la musique. Il se trouve qu’en 2017, dès ses débuts, ses morceaux cartonnent. À la radio cubaine, à la télé, chez la communauté cubaine de Miami et puis à travers le monde. Aujourd’hui, Cimafunk est une icône de la funk latine. Le public compare son groove, son originalité et son look à ceux de George Clinton et ses Parliament Funk.
La semaine dernière, il a sorti un nouveau disque génial, El Alimento, un album à proprement parler afro-cubain, mais aussi gospel, blues et funk. Dessus, on croise Lupe Fiasco, Georges Clinton, Chucho Valdés, preuve de l’extrême talent de cet homme.
Pour terminer cette longue semaine et en prévision d’un weekend qui peut taper sur le système, écoutons un extrait de la tempête Cimafunk, c’est “Funk Aspirin”.