Comme chaque vendredi Sophie Marchand vous propose une nouveauté, qui nous emmène en Nouvelle Zélande ce matin.
Je ne sais pas si vous êtes familiers de la musique néo-zélandaise, mais sachez qu’il y a plein de scènes musicales, mais notamment une grande scène de pop et de rock psyché qui existe depuis des décennies. Et qui a plein d’héritiers : des Connan Mockasin, des Unknown Mortal Orchestra et Aldous Harding.
Aldous Harding, c’est un pseudonyme ; le vrai nom de cette chanteuse, compositrice, musicienne, c’est Hannah. Elle a grandi dans un océan de folk, sa mère étant elle-même chanteuse, elle a joué dans des rues, s’est faite remarquer, signée sur le label culte Flying Nun et elle a décollé et développé son son qui est très spécifique. C’est de la folk décousue, qui s’autorise des coups de sang, des moments de grande pop suspendus. Elle a un sacré sens des mélodies, et puis son personnage, sa personne, est captivante. Elle dit qu’elle a longtemps résisté au fait de devenir musicienne – parce que c’était pour elle associé au fait d’être pauvre, toujours sur les routes – et puis, comme une fatalité, elle est devenue musicienne. Et on ne peut que se réjouir.
Et donc elle revient avec un nouvel album en mars prochain – et un premier extrait déjà qui s’appelle Lawn. C’est élégant et doux, et hypnotisant. Bref : trêves de mots, voici le morceau d’Aldous Harding.