Quitte à nier l’évidence d’une catastrophe écologique autant le faire avec de la bonne musique.
Oui, surtout qu’il y a un morceau parfait pour ça. Il est signé des Talking Heads et il décrit assez précisément l’opposé de ce qui va nous arriver. Il s’appelle Nothing But Flowers, il date de 1988 et c’est il a été composé par le génial David Byrne avec Tina Weymouth, Chris Frantz et Jerry Harrison.
Les Talking Heads imaginent un monde post-apocalyptique où toute forme de modernité a disparu. Exit les supermarchés, les parkings, les usines. La nature a repris ses droits, les oiseaux vivent tranquillement dans des arbres et il y a des fleurs partout. Bon, comme les TH sont joueurs, l’histoire est écrite du point de vue d’un type qui regrette les klaxons et les stations essences, parce que sinon ce ne serait pas drôle.
Reste que ce morceau est moderne, comme souvent avec le groupe, est moderne par son fond, sa forme, sa poésie, sa mélodie. Et puis, franchement oui, si on continue de vivre dans le déni, ce titre en est un hymne assez parfait.