La saison des meetings politiques s’ouvre et Sophie Marchand suggère Barbara comme professeure d’éloquence et d’interprétation.
Sophie, cette saison des meetings politiques qui s’ouvre, ça te donne quelle envie ?
De proposer à tous les futures candidates et candidats quelques cours d’éloquence et d’interprétation. Parce que pour nous, de l’autre côté du poste, ce sera toujours plus intéressant.
Comme professeur, je suggère Barbara, parce que quand même, la dame en noir était impeccable et magistrale en la matière. Je trouve que ça s’entend particulièrement sur un morceau qui s’appelle “Si la photo est bonne”, qui en plus a une portée politique. Elle chante et écrit ce titre en 1965 et y parle de pouvoir. Celui d’un président qui peut décider, à l’époque, de la vie ou de la mort d’un condamné, choisissant d’user de son droit de grâce ou non. Ce qui inspirera peut-être quelques-uns de nos candidats.
Comme souvent avec Barbara, les pensées franches sont habillées de mots très élégants. Elle chante ce que certains n’osent dire. La voici qui s’imagine femme de président et qui tente de le convaincre, lui, mais qui le fait avec un tel sens de la mise en scène, qu’on n’a d’autre choix, nous, que d’écouter, d’admirer et d’être finalement convaincu.