Aujourd’hui, on propose un palliatif de qualité à celles et ceux qui auront une petite nostalgie des séances de cinéma pleine de sucre.
Avec un morceau qui aurait pu être produit par le lobby du sucre : c’est « Sugar Me » de Lynsey de Paul. C’est une chanteuse anglaise qui a grandi en écoutant de la musique classique… et c’est tout. Parce que pour ses parents, la variété, la musique populaire, c’était vulgaire. Alors à 21 ans, elle quitte le foyer familial et se met à composer des chansons de variété et de musique populaire (logique !), pour embêter ses parents. Et elle est très douée dans ce domaine.
Et en 1972, elle compose et enregistre un titre qui va être un de ses grands tubes : « Sugar Me », littéralement « Sucre-moi ». Un single qui va se vendre à des millions d’exemplaires, partout dans le monde, aux États-Unis, en Thaïlande, en Allemagne, aux Pays-Bas ou au Japon.
Et c’est vrai que ce « Sugar Me » est une sucrerie assez parfaite. Une mélodie au piano extrêmement efficace avec la voix de Lynsey de Paul, mielleuse, qui ouvre sur un refrain qui colle à la peau.
Alors, évidemment comme souvent quand un morceau parle de sucre, ce titre est bourré de sous-entendus. Et on se doute que cette femme, qui demande à être sauvée, à être sucrée de jour comme de nuit, parle en fait d’autre chose. De sexe, de dépendance, de langueur. Vous choisissez !