Un blouson de cuir, des films, des photos et beaucoup de chats…
La réalisatrice, photographe, féministe, amoureuse des chats est morte en 2019 à l’age de 91 ans. Cet hommage au doux nom de « Viva Varda ! » en ce moment à la Cinémathèque nous rappelle tout ce que lui doivent notamment la Nouvelle Vague et le combat des femmes.
Une quarantaine, des courts et des longs métrages, souvent réalisés avec des bouts de ficelle. Un choix de liberté. En 1967, la Columbia lui propose de financer un film, Peace and Love. Mais le directeur du studio lui tapote la joue…. C’était le geste à ne pas faire avec Varda qui envoie valser le projet. Elle fera Lions Love and Lies avec un budget réduit des trois quarts.
Le plus grand succès populaire de Varda sera Sans toit ni loi avec Sandrine Bonnaire, l’histoire d’une routarde en colère. Le blouson de Bonnaire fait partie de l’exposition. D’autres chef d’œuvre sont aussi à (re)découvrir dans le cadre de l’expo et sur la plateforme Netflix qui propose par exemple le superbe Les Glaneurs et la Glaneuse sur ce que l’on mange, ce que l’on jette et la pauvreté. En 2017, Agnès Varda avait reçu un Oscar d’honneur des mains d’Angelina Jolie.
N’oublions pas que la passion première de Varda c’était la photo. Elle est la seule à avoir pu se vanter de tirer le portrait d’Harisson Ford et de Fidel Castro. Viva Varda! s’ouvre sur cette photo d’une vieille dame, dans son jardin, qui porte un chaton. Agnès Varda adorait les chats.
Viva Varda! , jusqu’au 28 janvier à la cinémathèque à Paris.