Ah, mais comment j’ai galéré ma mère l’autre jour pour plier les mots croisés…
La définition, c’était « Gendre idéal« , en cinq lettres, avec un Y au milieu…
Au bout de trois heures de rame, ma peste de petite nièce déboule et dit : « Facile ! c’est Voyou !« … Ah mais trop, c’est carrément ça !
Voyou a toujours des chemises impeccables, une coupe indémodable et surtout un don rare pour mettre en musique stylée, de petites histoires de vie du jeune d’aujourd’hui qui ne te donnent pas envie, note bien, et c’est quand même rare, de préférer ton chien… Positif mais pas béat, perso mais pas commun, gentil mais pas neuneu, ça se pourrait bien qu’on aie besoin de plus de gens comme lui pour ne pas envisager notre futur dans un vrai monde de brutes.
D’autant, qu’insidieusement et par derrière, son mix de Brazil-style soyeux et de minimale feutrée a comme une forte tendance à affoler les filles, si j’en juge par la réaction de la petite peste déjà citée plus haut, qui en a profité pour coller son premier album « Bruits de la Ville » sur ma platine afin de se livrer à une languide danse des sept voiles devant le miroir de l’entrée….
Je ne vais pas lui dire qu’en plus c’est Aja (Clémence de La Femme) qui partage l’affiche ce soir là, sinon, c’est sur qu’elle va grave me tanner pour avoir des invits… D’après elle, personne n’est mieux taillée qu’Aja pour évoquer le cas, à priori trop rare, mais totalement « must have » du Garçon Sensible. (que je suppose être une incarnation moderne du Prince Charmant, pas déjà maqué avec une licorne).
Une belle soirée donc pour les amateurs du coté lumineux de la force, en français dans le texte.