Avec Memento, The Dark Knight, Inception, Interstellar ou Oppenheimer, viennent des sujets scientifiques, artistiques et philosophiques.
Il faut bien deux jours pour faire le tour, et un bon paquet d’expert‧es. Le week-end des 25 et 26 novembre, le 104 à Paris, décortique la filmographie du maître du blockbuster expérimental Christopher Nolan, dans le cadre de la Biennale internationale des arts numériques de la Région Île-de-France.
Astrophysique, Batman et la société, Hans Zimmer et performance
Nolan s’appuie souvent sur de grandes découvertes scientifiques pour construire ses trames narratives. Il a carrément travaillé avec des astrophysiciens pour écrire Interstellar, qui s’attaque aux phénomènes de dilatation temporelle qu’implique la courbure de l’espace-temps… Samedi, un atrophysicien et une chercheuse en littérature et autrice en parlent, de 14h30 à 16h. Les conférences s’enchainent jusqu’à 22h : une table ronde qui analyse les multiples facettes de Batman et les personnalités de ces films, leurs emprises sur la société, une plongée dans la musique, avec une analyse de la collaboration entre le formidable compositeur Hans Zimmer et Christopher Nolan, et une performance audiovisuelle en flux de pixels et de sons.
Le dimanche, on s’y remet ! A 14h la conférence présente le jeu du dispositif cinématographique nolanien, académique et radicale, aux conclusions ouvertes et multiples influences. Puis, focus sur Oppenheimer, la mise en récit de l’avènement de l’ère nucléaire : un autre exemple de la fascination et l’inquiétude de Nolan pour les produits de la Big science (déjà mis en scène avec Tenet, Batman, Inception ou encore Interstellar). Le week-end se cloturera sur l’enchassement des mondes, les plurivers, du réalisateur, avec des pros du cinéma, de la philosophie et de la science. La question finale : « Alors, Nolan est-il vraiment un autre ?«
De quoi faire danser nos petites cellules grises.