A Mayotte, 101ᵉ département français, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lancé l’opération Wuambushu. 1700 policiers et gendarmes déployés pour lutter en quelques semaines contre l’immigration et les bidonvilles. Les destructions auront-elles lieu ? Comment se place la population de l’île face à cette démonstration de force ? Cette opération est-elle la réponse adéquate aux problèmes de l’île ?
Cette semaine, Cyril Castelliti et Louis Witter nous emmènent sur les routes de l’île de Mayotte, au coeur de l’Océan Indien et de l’opération Wuambushu.
Épisode 1 – Wuambushu : L’attente
À Mayotte, 101ᵉ département français, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lancé l’opération Wuambushu. 1700 policiers et gendarmes déployés pour lutter en quelques semaines contre l’immigration et les bidonvilles. Sur l’île, quelques jours avant son début annoncé, c’est l’angoisse qui prévaut.
Épisode 2 – Wuambushu : Le faux-départ
Après plusieurs jours, certains n’hésitent pas à décrire l’opération Wuambushu à Mayotte comme un fiasco. Des affrontements éclatent, aucun bidonville n’est détruit et les Comores commencent à refuser d’accueillir leurs ressortissants expulsés du 101ᵉ département français.
Épisode 3 – Wuambushu : La résistance de Talus 2
Face à l’arrivée prochaine des bulldozers, le quartier de Talus 2 à Mayotte a décidé de résister. Organisé, il tente de tenir bon face à l’Etat. Pour beaucoup d’habitants, Français comme étrangers ou en situation régulière, la destruction du quartier serait un drame.
Épisode 4 – Wuambushu : Le revival des Collectifs
À Mayotte, les collectifs citoyens de 2018 font la pluie et le beau temps en matière de mobilisation sociale. Face au flottement de l’opération Wuambushu, ils remobilisent leurs troupes pour mettre la pression à l’État français.
Épisode 5 – Wuambushu : Pas de soins pour les étrangers.
Face au refus des Comores d’accueillir leurs expulsés, les collectifs des citoyens de Mayotte passent à la vitesse supérieure et bloquent en réponse l’accès aux soins des personnes étrangères.
Photographie © Louis Witter